“La femme et le TGV”, avec Jane Birkin, petit bijou helvétique
(Keystone-ATS) Le court-métrage suisse “La femme et le TGV”, avec Jane Birkin dans le rôle principal, a été diffusé pour la première fois vendredi au Festival de Locarno. Avec cette comédie très légère, le réalisateur zurichois Timo von Gunten signe un petit bijou cinématographique.
Elise Lafontaine (Jane Birkin) habite le long du tracé du TGV dans le Jura neuchâtelois. Tous les jours depuis plus de 30 ans, elle se tient à la fenêtre, à 06h18 et 19h13, et salue le conducteur du train qui passe. Un jour, un papier atterrit dans son jardin.
La correspondance qui se développera va donner un nouvel élan à sa vie. Mais un soir, Elise attend en vain: le TGV pour Paris passe désormais par Bâle. La vieille dame voit ses rêves s’effondrer, dans un premier temps. Le spectateur peut tout de même espérer une fin heureuse.
Timo von Gunten, dont le film concourt dans la catégorie des courts métrages “Pardi di domani”, a puisé le sujet dans un article de journal. Léger et enchanteur, le court métrage n’est pas sans rappeler des oeuvres comme “Le Chocolat” ou “Le fabuleux destin d’Amélie Poulain”.
Avoir pu confier le rôle principal à Jane Birkin représente un joli coup pour le réalisateur de 25 ans à la carrière déjà bien entamée. Son prochain film, “Alice from Switzerland”, devrait être lui un long-métrage, dont le tournage est prévu aux Etats-Unis.
Hommage à Jane Birkin
La diffusion de “La femme et le TGV” était aussi l’occasion pour le Festival de Locarno de rendre hommage à Jane Birkin. L’actrice et chanteuse franco-britannique de 69 ans a reçu jeudi soir un Léopard d’or pour l’ensemble de sa carrière.
Le festival montre deux films pour rendre hommage à son parcours cinématographique: le drame “La fille prodigue” (1981) de Jacques Doillon, où elle joue au côté de Michel Piccoli, et le film autobiographique “Boxes” (2007), dont elle a écrit le script, dans lequel elle a joué et dont elle a été la metteuse en scène.
