Presque dix ans après la fin de la guerre, cet immeuble de Soukhoumi, dont certains appartements sont encore occupés, porte encore les stigmates de la guerre.
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Une babouchka dans son appartement délabré de Soukhoumi.
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Situé au centre de Soukhoumi, le «bâtiment de l’Assemblée du peuple» ressemble à un mémorial de guerre.
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Les jeux d'enfants ont repris à Soukhoumi.
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Une jeune fille enjambe une flaque d'eau entourée par des bâtiments endommagés à Soukhoumi.
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A Soukhoumi, ce ne sont décidément pas les bâtiments endommagés qui manquent...
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Bien que l'Abkhazie soit isolée, à moitié abandonnée et qu'elle souffre toujours de conséquences de la guerre en raison de son statut, les touristes russes et locaux ont retrouvé le chemin des plages des eaux de la Mer Noire.
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Durant la guerre de 1993, 10'000 personnes ont été tuée et quelque 200'000 non Abkhazes ont dû fuir, laissant derrière eux un pays en ruines.
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Une grand-mère dans son appartement en ruines.
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Une femme transporte ses marchandises à travers le pont de la rivière Ingouri, qui sépare l'Abkhazie de la Géorgie.
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Un touriste russe revêtu d'un survêtement aux couleurs de l'ancienne URSS photographie des Abkhazes habillés de leurs vêtements traditionnels.
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A Soukhoumi, ce navire abandonné sert désormais de plongeoir.
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Une touriste russe dans un complexe touristique datant de l'ère soviétique, sur la côte de Gagra.
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Fin de soirée au bord de la Mer Noire.
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Un peu de navigation sur les eaux de la Mer Noire.
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L’Abkhazie s’est déclarée indépendante sous le nom de République d’Abkhazie. Mais aux Nations Unies, cette indépendance n’est reconnue que par la Russie, le Nicaragua, le Venezuela, Nauru, Tuvalu et Vanuatu.
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Le gouvernement géorgien et les autres pays considèrent en revanche qu’elle reste une partie intégrante du territoire géorgien. Pour la Géorgie, il s’agit d’une république autonome dont le gouvernement siège en exil à Tbilissi. Mais depuis la guerre de 1993 et la défaite des troupes géorgiennes, l’Abkhazie est de facto indépendante. Malgré le cessez-le-feu de 1994 et des années de négociations, la dispute autour du statut de cette région n’a pas encore trouvé de solution.
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