La collaboration entre les deux pays dépend des relations avec l’UE
(Keystone-ATS) Le programme de coopération suisse en faveur de la Slovénie est terminé. Le lancement d’un éventuel nouveau programme dépend de l’évolution des relations entre la Suisse et l’Union européenne (UE), a expliqué mardi le conseiller fédéral Didier Burkhalter à Ljubljana.
Or, deux questions restent ouvertes à ce jour: la libre circulation des personnes et la pleine association de la Suisse au programme de recherche de l’UE, Horizon 2020, souligne le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué.
Le programme de coopération suisse en faveur des nouveaux Etats membres de l’UE a permis de développer en Slovénie des projets dans les domaines de l’économie, de la recherche, du social, de la société civile et de l’environnement. D’après le DFAE, les objectifs ont été atteints, mais il reste des besoins, notamment dans la formation professionnelle et l’économie.
Didier Burkhalter a rencontré mardi son homologue Karl Erjavec, le premier ministre Miro Cerar et le président du parlement slovène Milan Brglez. Lors d’entretiens, la collaboration dans le domaine de la migration, la coopération dans la région alpine, la collaboration policière et les questions sécuritaires ont également été abordées.
Peine de mort
La candidature de la Suisse à un siège non permanent à l’ONU pour la période 2023-2024 a aussi été mentionnée. Le ministre des affaires étrangères slovène a annoncé que son pays la soutiendrait.
Les chefs de la diplomatie ont par ailleurs parlé d’engagement en faveur de l’abolition universelle de la peine de mort. “Ils se sont accordés à dire que la peine de mort n’est en aucune manière une solution pour lutter contre la violence”, indique le communiqué.