La militante féministe Jacqueline Berenstein-Wavre n’est plus

A côté de la présidente de la Commission pour les affaires féminines de l'époque, Emilie Lieberherr, au centee, Jacqueline Berenstein-Wavre , la vice-présidente lors d'une conférence de presse en 1976. KEYSTONE/STR sda-ats

(Keystone-ATS) La militante féministe Jacqueline Berenstein-Wavre s’est éteinte vendredi dernier, à l’âge de 99 ans. Cette disparition a été confirmée par la Fondation genevoise Emilie Gourd, une institution féministe que Mme Berenstein-Wavre présidait à titre honoraire.

L’information a été donnée mardi par Le Courrier. Mme Bernstein-Wavre s’était occupée à ses débuts d’orientation professionnelle. Elle avait adhéré au Parti socialiste en 1950. Elle s’était lancée dans l’arène politique, en 1963, en se faisant élire au Conseil municipal de la Ville de Genève. Dix après, elle entrait au Grand Conseil genevois, avant de le présider en 1989.

Dans son ouvrage “Ceux qui font Genève”, feu Michel Baettig rappelle que Mme Berenstein-Wavre avait été la première socialiste à présider l’Alliance des sociétés féminines suisses. C’est sous sa direction que l’initiative pour l’égalité entre hommes et femmes a abouti, en 1981, et que la Commission fédérale des questions féminines a vu le jour.