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Le cofondateur de Logitech veut un huitième conseiller fédéral

"Il y a dans notre ADN une certaine lenteur peu compatible avec la rapidité des changements de l'informatique", soutient Daniel Borel (archives). KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT sda-ats

(Keystone-ATS) Le cofondateur de Logitech, Daniel Borel, se prononce en faveur d’un huitième conseiller fédéral. L’ancien patron du fabricant vaudois de périphériques informatiques plaide pour la création d’un département consacré aux sciences, à la technologie et à la formation.

Je défends la formation d’un tel ministère pour le futur de la Suisse, qui coifferait aussi les écoles polytechniques, explique-t-il dans les colonnes de L’Hebdo, à paraître jeudi.

Le Neuchâtelois a bien conscience que cette idée ne va pas se réaliser du jour au lendemain. Mais il s’agit pour lui de souligner l’importance des enjeux de la quatrième révolution industrielle qui sera technologique.

“Il y a dans notre ADN une certaine lenteur peu compatible avec la rapidité des changements de l’informatique. Mais cela est aussi valable pour toute l’Europe”, poursuit-il.

Audit technologique

Le soixantenaire a, par ailleurs, suggéré au président de la Confédération, Johann Schneider-Ammann, de mettre sur pied un audit technologique du gouvernement et de l’administration fédérale. A ses yeux, le Parlement pourrait aussi faire l’objet d’un tel contrôle. Le chef du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) a souri à sa proposition.

Le cofondateur de Logitech propose aussi un audit sur le Conseil des écoles polytechniques fédérales (CEPF). Il désire enfin transférer cette entité à Berne. Le CEPF “se trouve à Zurich pour des raisons historiques. Aujourd’hui, c’est une hérésie que plus rien ne justifie”, conclut-il.

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