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Le combat d’un pédiatre suisse au Cambodge

Les trois hôpitaux du docteur Richner sauvent 46 000 enfants chaque année. Keystone Archive

Beat Richner a déjà ouvert trois hôpitaux dans le pays. Et vient de recevoir une aide importante de Berne pour construire un centre de conférence.

Les touristes suisses de passage à Siem reap ont maintenant un rendez-vous hebdomadaire. Tous les samedis, le pédiatre zurichois et violoncelliste Beat Richner donne dans l’enceinte de son hôpital Kantha Bopha un concert en présence de son personnel.

Les fonds récoltés servent à financer le centre, où 250 lits sont opérationnels depuis son ouverture au mois de mars dernier. La fondation Kantha Bopha dispose aussi de deux autres hôpitaux à Phnom Penh, la capitale ravagée du Cambodge.

Mais Beat Richner nourrit un autre dessein: la réalisation, à Siem reap, d’un centre international de conférence hospitalier. La construction de ce centre est financée en partie par la Confédération qui vient de lui allouer un million de francs suisses.

Une vraie réflexion sanitaire

Ce centre abritera à l’avenir des colloques et des symposiums consacrés aux maladies qui font des ravages au Cambodge. La malaria, la tuberculose ou le sida, notamment.

«Ce centre sera le complément parfait de nos hôpitaux. Sans véritable réflexion sanitaire, aucun progrès hospitalier ne peut vraiment durer», explique Beat Richner.

Le docteur Richner, plus connu à Phnom Penh sous son nom de scène Beatocello, est une vedette au Cambodge. Où ses trois hôpitaux permettent chaque année de sauver 46.000 enfants. «La plupart nous arrivent épuisés, mal nourris. Leurs infections sont bénignes mais elles suffisent à les tuer.»

Les trois établissements Kantha Bopha sont de très loin les meilleurs centres hospitaliers du Cambodge. Ils sont tous parrainés par le roi, Norodom Sihanouk. Ces hôpitaux portent d’ailleurs le nom d’une des filles du souverain, morte très jeune avant le conflit qui plongea son pays dans la misère dans les années 70.

Phnom Penh, Richard Werly

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