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Doris Leuthard est élue présidente de la Confédération

Une Doris Leuthard visiblement très heureuse de son élection. Reuters

Doris Leuthard présidera la Confédération en 2017, pour la 2e fois. L'Assemblée fédérale (les deux Chambres du Parlement réunies) a élu mercredi la démocrate-chrétienne argovienne de 53 ans par 188 voix sur 207 bulletins valables. La ministre de l'énergie succède au libéral-radical Johann Schneider-Ammann. 

Dix-neuf bulletins ont porté le nom de personnalités diverses, vingt-et-un étaient blancs et sept nuls. La nouvelle présidente fait mieux que lors de sa première élection en 2009 (158 voix sur 183 bulletins valables). 

A titre de comparaison, Johann-Schneider Ammann avait récolté 196 voix l’an dernier, Simonetta Sommaruga 181 voix en 2014, Didier Burkhalter 183 voix en 2013 et Ueli Maurer 148 voix en 2012. La socialiste Micheline Calmy-Rey s’était distinguée par un très piètre 106 voix en 2010. 

Déjà en 2010 

L’Argovienne a déjà présidé la Confédération en 2010. Avec cette deuxième élection, c’est la 15e fois que le canton d’Argovie est représenté à ce poste honorifique. Avant elle, Joseph Deiss a été le dernier représentant du Parti démocrate-chrétien (PDC / centre-droit) à présider le Conseil fédéral. C’était en 2004. 

Doris Leuthard avait été élue au gouvernement en 2006, reprenant le flambeau des mains de Joseph Deiss. En 2010, elle a quitté le Département de l’économie pour celui de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC). 

Contenu externe

Alain Berset vice-président 

Le Parlement a élu vice-président le socialiste fribourgeois Alain Berset par 187 voix sur 206 bulletins valables. L’année passée, Doris Leuthard avait été élue à ce poste avec 180 voix. 

Président(e) de la Confédération 

Chaque année, l’Assemblée fédérale élit le président de la Confédération parmi les sept membres du collège gouvernemental. 

Cette fonction n’apporte pas de pouvoirs supplémentaires, mais une préséance protocolaire. Par rapport à ses six collègues du gouvernement, le président de la Confédération n’est donc qu’un «primus inter pares». 

Il n’est jamais arrivé que l’Assemblée fédérale refuse d’élire un conseiller fédéral au poste de président. Mais le score donne le niveau de popularité du ministre concerné. Avec 188 voix, l’élection de Doris Leuthard peut être qualifiée de «bonne».

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