Les bouteilles en PET deviennent un peu plus chères

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Conteneurs de bouteilles en PET près de la station d’essence «My Stop Gotthard» à Schattdorf, dans le canton d’Uri. Keystone

La récupération des bouteilles en PET a été pendant des années un grand succès en Suisse. Keystone

Des sacs en plastique avec des bouteilles en PET prêtes à être transportées vers des centres de recyclage. Keystone

Les bouteilles sont transférées dans des conteneurs avant qu’elles ne soient recyclées. Keystone

Le PET est un dérivé du pétrole ou du gaz naturel, et peut être recyclé à 100%. Keystone

Environ 95% des bouteilles sont triées automatiquement dans les sites de recyclage. Keystone

Le reste doit être trié à la main. Keystone

En 2014, 37’119 tonnes de PET ont été recyclées en Suisse, soit 82% des bouteilles vendues. Keystone

Le PET ne perd pas ses propriétés et peut donc être transformé à plusieurs reprises en un nouveau produit de valeur. Outre la production de bouteilles, il est utilisé pour fabriquer des emballages, des textiles, des chaussures de sport, des sacs, etc. Ex-press

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La Suisse se classe parmi les pays européens qui produisent la plus grande quantité de déchets. Cependant, elle fait aussi partie des champions du monde du recyclage de certains matériaux, tels que les emballages en PET.

La récupération et le traitement des bouteilles en polyéthylène téréphtalate, le sigle PET, sont de moins en mois rentables. Afin d’assurer à l’avenir un taux de recyclage élevé de ce matériau, les membres du PET-Recycling Suisse ont décidé d’augmenter la contribution de recyclage anticipée (CAR), une taxe prélevée sur les bouteilles de boissons en PET.

Cela signifie qu’à partir du 1er juillet 2016, l’industrie et le commerce paieront 0,3 centime de plus sur les bouteilles d’une contenance de 50 cl et moins et 0,1 centime de plus sur les bouteilles d’une contenance supérieure à 50 cl. Grâce à cet apport financier supplémentaire, l’association PET-Recycling Schweiz pourra continuer à assumer son mandat de prestations de droit privé au profit du commerce et de l’industrie des boissons, malgré les difficultés rencontrées actuellement sur le marché, et réduire son surendettement au cours des années à venir. 

(Photos: Keystone, Express, Choix des photos: Ester Unterfinger, Texte: Gaby Ochsenbein)