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«C’est la possibilité aussi pour la Suisse d’être sur la carte»

Berset et Trudeau à Erevan
Alain Berset (à gauche), avec Justin Trudeau à Erevan. © KEYSTONE / PETER KLAUNZER

Le sommet de la Francophonie, qui se déroule sur deux jours à Erevan en Arménie, est l'occasion de rencontres en tête à tête pour les chefs d'Etat, comme celle entre Alain Berset et Justin Trudeau jeudi. Que représente un tel sommet pour la Suisse?

La FrancophonieLien externe, considérée comme une petite ONU, est devenue un contrepoids à l’administration de Donald Trump, comme le confirme les discussions qui ont eu lieu jeudi entre le Premier ministre canadien et le président suisse.

Les deux chefs d’Etat ont échangé notamment sur les relations avec l’administration américaine. «Il est naturellement très expérimenté comme voisin direct», relève Alain Berset. «On échange, on parle de nos expériences et on acquiert aussi de l’expérience et c’est la possibilité aussi pour la Suisse, avec d’autres pays, de jouer un rôle, d’être sur la carte».

Acquérir de l’expérience et placer la Suisse sur la carte du monde ne suffit pas toujours pour trouver une solution sur la question européenne, mais c’est un exercice auquel Alain Berset s’est employé depuis le début de son année présidentielle. «J’ai beaucoup investi au début de cette année avec Davos, avec le président Trump, enclenché ensuite beaucoup de contacts», énumère le Fribourgeois.

«Nous sommes un acteur fiable et respecté»

«Nous sommes très appréciés parce que tout le monde sait qu’on n’a pas d’agenda caché, on n’est pas une puissance nucléaire sur le plan mondial, on n’est pas un immense pays, mais on a beaucoup de compétences et d’expériences dans le cadre de médiations. On est un acteur fiable et respecté sur le plan multilatéral et c’est d’ailleurs ce qui nous donne cette excellente réputation et cet accès aux dirigeants des plus grands pays du monde».

Autant d’éléments qu’Alain Berset s’est évertué à valoriser durant son année présidentielle, qui arrive à son terme. Ueli Maurer doit lui succéder l’an prochain. «Ça désarçonne un peu nos partenaires, ils disent que c’est un peu curieux, mais ils admirent. Ils ont surtout retenu que ça fonctionne. Ça nous donne aussi une bonne image et de bonnes occasions d’échanges».

 

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