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Giro: pas de victoire pour Cancellara

(Keystone-ATS) Fabian Cancellara quitte le Giro sans la moindre victoire. Le Bernois a abandonné la course après une 4e place dimanche dans la 9e étape, un contre-la-montre dans les vignobles du Chianti.

En quête de rachat après une première semaine difficile, “Spartacus” a nettement échoué face au vainqueur slovène Primoz Roglic (28” de retard), se faisant également devancer par deux coureurs de la formation suisse IAM Cycling, l’Autrichien Matthias Brändle (2e à 10”) et le Norvégien Vegard Stake Laengen (3e à 17”).

Cette 4e place constitue une déception pour un rouleur de la trempe de Fabian Cancellara. On rappellera toutefois que le coureur d’Ittigen a une excuse à faire valoir, lui qui se remet gentiment d’une grippe intestinale, contractée peu avant le début de ce Tour d’Italie. “Sur un parcours aussi vallonné et tournant, il fallait beaucoup de force. Or j’en n’avais pas assez…”, a reconnu le coureur de l’équipe Trek.

Privé de victoire dans ce chrono, mais aussi du maillot rose qu’il espérait revêtir une première fois, Fabian Cancellara a finalement décidé de quitter le Giro, histoire de se retaper avant ses deux prochains objectifs, le Tour de Suisse et le Tour de France. “Cette première semaine n’a pas été facile à gérer avec la maladie. Je dois me montrer sage et penser à la suite de la saison”, a expliqué celui qui prendra sa retraite en fin d’année.

Deuxième atout helvétique pour ce contre-la-montre dominical dans le Chianti, Stefan Küng s’est classé au 7e rang à 58” de Roglic. Le Thurgovien n’a pas été chanceux avec la météo, lui qui, au contraire de Fabian Cancellara par exemple, a dû parcourir son pensum sous la pluie.

Tout comme Stefan Küng, les coureurs visant le classement général ont été soumis à une pluie battante rendant la chaussée très glissante. Cela n’a pas empêché l’Italien Gianluca Brambilla (Etixx) de sauver de justesse son maillot rose de leader, préservant une seconde d’avance sur son coéquipier luxembourgeois Bob Jungels.

Les trois favoris du Giro, l’Italien Vincenzo Nibali et les Espagnols Mikel Landa et Alejandro Valverde, ont fait sensiblement jeu égal, dans une fourchette d’une dizaine de secondes.

Mauvaise affaire en revanche pour le Russe Ilnur Zakarin. Le vainqueur du Tour de Romandie 2015, qui était encore 2e du classement général samedi, a chuté à deux reprises, cédant plus d’une minute et demie à Nibali.

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