La Chaîne du Bonheur a accru son aide en Suisse en 2016
(Keystone-ATS) En 2016, la Chaîne du Bonheur a accru son aide en Suisse. Elle a soutenu directement 3108 personnes par un coup de pouce financier et 22 projets en faveur des jeunes en rupture, qui ont permis à de nombreux jeunes de trouver le chemin de la réinsertion.
L’année 2016 a été marquée par un record de demandes transmises par des services sociaux privés ou publics pour une aide ponctuelle, a indiqué jeudi l’oeuvre d’entraide helvétique. C’est avant tout pour des questions médicales et de loyer que les personnes au seuil de la pauvreté ont cherché un soutien.
Pour la première fois l’année dernière, la Chaîne du Bonheur a également soutenu des projets en faveur des jeunes en rupture, grâce à la collecte “Chaque centime compte” 2015 dédiée à cette thématique.
Victimes de coercition
La Chaîne du Bonheur a aussi administré en 2016 le fonds d’urgence en faveur des victimes de coercition, lancé par la Table ronde du Département fédéral de la justice en 2014. Au total, 962 personnes (dont 128 personnes en 2016) ont été soutenues.
Il s’agit de personnes avaient subi une atteinte à leur intégrité par le prononcé ou l’exécution d’une mesure de coercition à des fins d’assistance ou d’un placement extrafamilial antérieur à 1981 et qui se trouvaient dans une situation financière précaire. La Chaîne du Bonheur a en outre aidé à établir et contrôler les critères et les standards d’aide à ces personnes.
Cala Sannitica, un fonds établi par un donateur privé, a permis d’offrir à 145 jeunes issus de familles défavorisées des activités culturelles et sportives. Le fonds a également soutenu d’une façon durable un projet en Valais qui permet à des parents et enfants de se ressourcer pendant une semaine dans un environnement naturel et un cadre stimulant.
Aide internationale
En plus de son effort en Suisse, la Chaîne du Bonheur a continué à agir sur le plan international en faveur des victimes de catastrophes naturelles et de conflits. En tout, 126 projets ont été analysés et approuvés par les instances spécialisées de l’organisation.
Les projets ont surtout soutenu des personnes déplacées des suites du conflit syrien, en Syrie même, dans les pays limitrophes ou en route vers l”Europe. Suite à l’ouragan Matthew en Haïti, la Chaîne du Bonheur a permis aux organisations non gouvernementales (ONG) suisses d’intervenir dès la première heure grâce à un fonds d’urgence de deux millions de francs.
Au Népal, après une longue période de clarification des rôles, des critères et des standards par le gouvernement, le travail de reconstruction et réhabilitation a pu démarrer en été 2016, soit une bonne année après le tremblement de terre d’avril 2015. Tout le travail a été basé sur une collaboration avec 25 ONG suisses, partenaires de la Fondation basée à Genève.
Experts à l’oeuvre
Experts et spécialistes de la Chaîne du Bonheur ont en outre mené l’année passée des évaluations pointues de projets soutenus aux Philippines, au Népal et dans les pays limitrophes à la Syrie, au Liban et en Jordanie.
Le Conseil de Fondation de la Chaîne du Bonheur s’est pour sa part penché pendant toute l”année sur une nouvelle stratégie qui sera mise en œuvre à partir de 2017. Le rapport annuel 2016 ainsi que le rapport financier détaillé seront publiés en mai, après approbation par le Conseil de Fondation.
