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Lausanne et Genève-Servette sortis sans gloire en quarts

(Keystone-ATS) Lausanne et Genève n’ont pas passé le cap des quarts de finale. Les Vaudois ont été battus 6-3 à Davos et Genève-Servette s’est incliné 5-1 face à Zoug pour deux revers 4-0 dans la série.

Les deux clubs avaient quelques ambitions, mais en play-off il faut être plus fort mentalement que durant la saison régulière. Lausanne l’a appris en laissant filer sa fin de saison avec une quatrième place assurée et plus rien à jouer. Davos a prouvé que malgré un exercice en dents de scie, ses meilleurs éléments sont tout simplement plus forts que ceux de Lausanne. Comme depuis le début de la série, Andres Ambühl a fait très mal au LHC. Un missile en power-play (le 3-0), un but ingénieux en box-play (le 4-1) et le 6-3 dans la cage vide ont à chaque fois giflé la volonté des Vaudois. Ces derniers ont tenté de s’accrocher pour ne pas sortir la queue entre les jambes. Miéville a trouvé la lucarne de Senn à quatre contre cinq (13e) et Genazzi a permis à ses couleurs de recoller à deux longueurs (34e). Mais jamais les Lausannois n’ont su faire peur aux Grisons. Trop gentils, les joueurs de Dan Ratushny n’avaient pas les armes pour déranger ce Davos-là. A domicile, le LHC est passé tout près mais c’est quand même Davos qui est sorti de la glace avec les bras levés. Lausanne finit donc sa saison sur une note maussade avec un mois de février indigent et un mois de mars décevant.

Le constat est similaire pour Genève-Servette. Après être passé à une transversale de la victoire lors du match inaugural à Zoug, les Aigles ont été incapables de prendre de la hauteur dans les trois parties suivantes. Telle la kryptonite pour Superman, Zoug a su faire déjouer la formation de Chris McSorley en répondant au défi physique et en punissant les Genevois lors des nombreuses supériorités numériques. Genève a ouvert le score par Paré, mais les Zougois ont une nouvelle fois dégoûté Robert Mayer. McIntyre, Lammer, Zangger et Diaz ont trouvé la faille à cinq contre cinq dans une partie où il n’y a eu que quatre punitions mineures lors de l’ensemble du match. McSorley aimait dire que son équipe avait été meilleure que les Zougois à cinq contre cinq, les joueurs de Harold Kreis se sont chargés de lui montrer qu’il n’avait pas toujours raison. Le coup est dur pour des Servettiens qui avaient fait une bonne fin de championnat avec le retour de nombreux joueurs blessés. Mais face à cette équipe de Zoug, la fin de saison n’a clairement plus eu d’impact.

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