Des perspectives suisses en 10 langues

Messi crucifie Guardiola

(Keystone-ATS) La “première” de Pep Guardiola au Nou Camp à la tête de Manchester City n’a pas été glorieuse. Elle fut même désastreuse.

Battus 4-0 sur un triplé de Lionel Messi et une réussite de Neymar, les Mancuniens n’ont pas vraiment existé. Il est vrai que l’entraîneur catalan a été trahi par des erreurs individuelles presque impardonnables à ce niveau. La glissade de Fernandinho sur le but de Messi à la 17e et la main en dehors de la surface de Claudio Bravo à la 53e qui devait, bien sûr, provoquer l’expulsion du gardien chilien, ont pesé très lourd dans la balance.

A dix contre onze et avec un score déficitaire, la dernière demi-heure s’est apparentée à un petit chemin de croix pour City. Buteur aux 61e et 69e minutes, Lionel Messi s’est fait un malin plaisir pour exploiter pleinement cette supériorité numérique qui n’aura duré toutefois que jusqu’à l’expulsion de Mathieu à la 73e. Les sorties sur blessure avant la pause de Piqué et de Jordi Alba furent l’autre fausse note de la soirée pour le FC Barcelone.

Gladbach reprend espoir

Cette défaite de City permet au Borussia Mönchengladbach de caresser à nouveau l’espoir d’une qualification pour les huitièmes de finale. Victorieux 2-0 du Celtic à Glasgow, Yann Sommer, Nico Elvedi et leurs partenaires ne sont plus qu’à un point des Anglais. Le Borussia a su profiter d’une grossière erreur de Kolo Touré pour ouvrir le score par Stindl à la 57e. Malheureux contre le FC Barcelone il y a trois semaines, Sommer fut cette fois irréprochable. Brillant même.

Sans Granit Xhaka relégué à nouveau sur le banc, Arsenal s’est, comme on l’attendait, promené face à Ludogorets Razgrad. Victorieux 6-0, les Gunners ont ouvert le score à la 12e sur un lob de Sanchez avant de doubler la mise juste avant la pause par Walcott. La messe était dite pour des Bulgares qui sont apparus aussi désarmés que l’avaient été les Bâlois trois semaines plus tôt sur cette même pelouse.

Enfin à Naples face à son ancienne équipe, Gökhan Inler n’a eu droit qu’aux vingt dernières minutes d’une rencontre complètement folle remportée 3-2 par le Besiktas. C’est le Sénégalais Aboubakar qui a donné la victoire aux Turcs à la 86e minute. Une victoire méritée pour le Besiktas qui avait auparavant mené deux fois au score face à des Napolitains déjà orphelins de leur buteur polonais Milik.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision