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Sharapova va plaider sa cause auprès de la FFT

(Keystone-ATS) Le président de la Fédération française Bernard Giudicelli va “rencontrer” Maria Sharapova qui l’a sollicité afin d’obtenir une invitation pour le prochain Roland-Garros (28 mai-11 juin).

“L’agent de Maria Sharapova nous a écrit pour nous demander de discuter. Nous allons la rencontrer, écouter ses arguments et ensuite nous en parlerons avec Guy (Forget, directeur du tournoi) et nous prendrons une décision”, a expliqué le nouveau patron de la FFT, élu le 18 février, pas vraiment favorable à la requête de l’ex-no 1 mondiale dont la suspension pour dopage s’achève le 26 avril.

“L’intégrité est l’un de nos engagements forts. On ne peut pas décider, d’un côté, d’augmenter la dotation des fonds dédiés à la lutte anti-dopage et de l’autre… (l’inviter)”, avait-il affirmé jeudi, en évoquant les propos de l’Écossais Andy Murray à ce sujet.

“Je pense qu’il faut travailler pour revenir”, avait estimé dans les colonnes du Times le no 1 mondial qui se prononçait sur les invitations dont la double championne de Roland-Garros (2012, 2014) bénéficie pour les tournois de Rome (15-21 mai), Madrid (7-13 mai) et Stuttgart (24-30 avril) où elle doit effectuer son retour après quinze mois de suspension.

La “Tsarine”, cinq fois titrée au total en Grand Chelem, a besoin d’une wild-card pour intégrer le tableau final des Internationaux de France puisqu’elle est actuellement sans classement et que la liste des joueuses admises directement sera publiée avant son retour en Allemagne.

Sans invitation, il lui resterait alors l’épreuve des qualifications, programmée durant la semaine qui précède le tournoi. Mais pour y participer, il lui faudrait avoir acquis suffisamment de points, en d’autres termes remporter le tournoi de Stuttgart.

La liste des participantes à la phase des qualifications est arrêtée quatre semaines avant le début de Roland-Garros, c’est-à-dire juste après la compétition allemande.

Sharapova n’a plus joué depuis son quart de finale perdu lors de l’Open d’Australie contre l’Américaine Serena Williams, en janvier 2016 à Melbourne, où elle avait été contrôlée positive au meldonium, produit ajouté le premier jour du même mois sur la liste des substances interdites.

D’abord privée de compétition pendant deux ans par la Fédération internationale de tennis (ITF), à compter du 26 janvier 2016, sa sanction avait été réduite à 15 mois par le Tribunal arbitral du sport (TAS).

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