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Suisse – Moldavie: le dernier test

(Keystone-ATS) Après trois défaites lors de ses trois premiers matches de l’année, il est temps de renouer avec la victoire: tel est le devoir de la Suisse ce vendredi à Lugano (18h00) contre la Moldavie.

Au Cornaredo, pour son dernier match de préparation avant l’Euro, la sélection de Vladimir Petkovic sera opposée à la Moldavie, 159e du classement FIFA. Ce pays a croisé à deux reprises la route de l’équipe de Suisse par le passé, en 2009 à l’occasion du tour préliminaire de la Coupe du monde 2010. La Suisse s’était imposée 2-0 à Chisinau et 2-0 à Genève en l’espace de quatre jours.

Aujourd’hui, la Moldavie apparaît encore plus vulnérable qu’il y a sept ans même si elle a signé un petit exploit lors du tour préliminaire de cet Euro 2016. Elle a, en effet, arraché un nul (1-1) en Russie. Ce point gagné à Moscou ne l’a toutefois pas empêché de prendre la dernière place de son groupe, derrière le Liechtenstein notamment.

“Nous avons choisi la Moldavie pour deux raisons essentielles, explique Vladimir Petkovic. Nous souhaitions affronter une équipe plus “abordable” à la veille de l’Euro. Et les Moldaves sont très proches des Roumains sur le plan de la mentalité. Eux aussi savent bien défendre.”

A huit jours du match de Lens contre l’Albanie, cette rencontre amicale revêt aux yeux du sélectionneur une très grande importance. “Il faut la gagner et, aussi, présenter un spectacle de qualité pour créer un véritable enthousiasme autour de la sélection, lance-t-il. C’est pourquoi j’alignerai la meilleure équipe possible vendredi.”

Une équipe type qui pourrait être toutefois privée de Johan Djourou. Jeudi, le patron de la défense a dû interrompre l’entraînement, après avoir été touché dans un choc. “On verra vendredi matin avec les docteurs si Johan est apte à jouer”, précise Vladimir Petkovic. A noter aussi que le troisième gardien Marwin Hitz n’a pas participé à cet entraînement. Mercredi, il a reçu un ballon en plein visage et il souffrait encore de vertiges jeudi.

Valon Behrami est bien conscient, comme son entraîneur, de l’importance résultat de vendredi dans un Cornaredo qui ne pourra accueillir, normes de sécurité obligent, que 5500 tifosi. “Nous devons aborder cette rencontre avec le même état d’esprit qui doit nous habiter samedi prochain à Lens contre l’Albanie, souligne le joueur de Watford. Nous n’avons plus de temps à perdre. Il faut se rassurer, valider aussi ces deux semaines de préparation qui se sont parfaitement déroulées.”

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