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Tunnel de base: quatre trains ont oublié de s’arrêter à Flüelen

Flüelen (UR) n'est plus desservie par le trafic des grandes lignes, à trois exceptions près par jour (photo symbolique). KEYSTONE/URS FLUEELER sda-ats

(Keystone-ATS) Quatre conducteurs de train ont mis du temps à s’habituer aux nouveaux horaires des CFF durant le premier mois d’exploitation du tunnel de base du Gothard. Ils ont oublié de s’arrêter en gare de Flüelen (UR). Trois convois IC ou EC sont censés y faire halte par jour.

Depuis la mi-janvier, plus aucun incident de ce type ne s’est produit sur la ligne, indique vendredi à l’ats un porte-parole des CFF. Ce dernier confirme une information révélée par l’Urner Zeitung. Après les quatre cas survenus entre l’entrée en vigueur des nouveaux horaires et la mi-janvier, les conducteurs ont tous été sensibilisés une nouvelle fois à la nouvelle donne.

Les Uranais comptent dessus

Les trois arrêts par jour – deux le matin et un l’après-midi – doivent permettre au canton d’Uri de rester connecté au trafic direct à travers le Gothard. A ces exceptions près, les trains empruntant le tunnel de base ne s’arrêtent pas dans le canton. Tel était déjà le cas des Intercity et des Eurocity avant la mise en service du tunnel de base, contrairement aux InterRegio.

Depuis la mi-décembre, l’ancienne ligne du Gothard est desservie au quotidien presque uniquement par des RegioExpress effectuant de multiples arrêts entre les cantons d’Uri et du Tessin. Les Uranais comptent donc sur les trois trains grandes lignes par jour pour bénéficiers du confort de la vitesse à travers le tunnel de base.

Feux au vert

La raison principale qui expliquait l’oubli des quatre conducteurs est liée à la signalisation ferroviaire qui recueille toute leur attention. Or, les feux restent au vert lorsqu’un train entre en gare de Flüelen, explique le porte-parole de CFF. L’autre raison est liée au caractère exceptionnel de l’arrêt.

En moyenne, les conducteurs de trains oublient un arrêt sur 170’000 dans toute la Suisse, soit tous les deux ou trois jours. Dans l’ensemble, un conducteur est victime d’un tel oubli une fois dans sa carrière. Lorsqu’un tel incident survient, un train suivant effectue l’arrêt, si possible, souligne le porte-parole.

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