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Les réactions des partis

Immédiatement après les premières projections nationales, les présidents des principaux partis du pays ont débattu devant les caméras de la télévision nationale à Berne. C’est ce qu’on appelle la traditionnelle «ronde des éléphants». 

«Nous sommes satisfaits du résultat. Nous avons mieux réussi que nous le pensions», a commenté le président du Parti libéral-radical Philipp Müller. Le chef de file de l’UDC, Toni Brunner, s’est également montré très satisfait des résultats de son parti: «Il s’agit d’un vote clair en faveur de l’UDC, qui a thématisé la question des migrations».

Profitant de son succès de dimanche (+11 sièges), l’UDC a une nouvelle fois insisté sur la nécessité de récupérer son deuxième siège au Conseil fédéral. Il s’attaquera pour cela le 9 décembre au siège de la ministre des Finances Eveline Widmer-Schlumpf, membre du Parti bourgeois démocratique (PBD), le parti du centre né de la scission avec la droite conservatrice.

«Nous sommes prêts à assumer notre responsabilité au Conseil fédéral. Notre groupe parlementaire va faire une proposition aux autres partis», a indiqué Toni Brunner. Il a dès à présent reçu le soutien du président du PLR Philipp Müller. «Nous devons intégrer la première force politique au sein du Conseil fédéral», a déclaré ce dernier.  

Une idée à laquelle s’oppose le président du Parti socialiste, Christian Levrat: «Il semble que l’UDC et le PLR ne disposent pas d’une majorité au Parlement. Je ne vois donc aucune raison de destituer la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf.»

Martin Bäumle, président des Verts libéraux, le parti qui a essuyé les plus lourdes pertes de cette journée d’élections, s’est quant à lui montré désabusé. «J’ai déjà vécu quelques défaites dans ma vie. Mais pour les Verts libéraux, c’est la plus grande défaite», a-t-il indiqué. Il a également reconnu que les problématiques écologistes ne figuraient plus au cœur des priorités de l’électorat.

Son homologue des Verts, Regula Rytz, s’est dite inquiète pour le futur de la politique écologique plus que par le résultat de son parti, qui encaisse une seconde déconfiture consécutive. «Au vu des cycles que nous avons connu jusqu’ici, nous devrions à nouveau gagner en 2019», a-t-elle néanmoins positivé

Quant au président du Parti bourgeois-démocratique (PBD), Martin Landolt, il s’est réjoui que son parti soit sorti relativement indemne de ces élections. «Nous sommes encore vivants», a-t-il relevé.

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