Pourtant, que la montagne est laide...
Jusqu’à quel point la montagne peut-elle supporter le tourisme de masse? Le photographe tyrolien Lois Hechenblaikner montre en images, en vidéo et en installations d’objets les tristes coulisses du tourisme d’hiver dans sa région d’Autriche. A voir au Musée Alpin de Berne.
Ce contenu a été publié le 20 octobre 2012 - 11:00N’y cherchez pas le ciel bleu et les sapins saupoudrés de neige légère des cartes postales. Sur les images de Lois Hechenblaikner, il fait gris. Et elles sont impitoyables: amoncellements de caisses de bière et de reliefs de fête sur la neige sale des fins de saison, lacs d’accumulation pour canons à neige vides et béants comme des plaies dans un paysage sillonné de balafres de la largeur d’une autoroute, taillées pour le passage des skieurs.
Lois Hechenblaikner zoome sur ce que les touristes d’hiver ne peuvent pas voir, et bien souvent ne veulent pas voir. Il montre notamment les pistes en été, dévoilant ainsi les blessures que l’homme inflige à la montagne pour offrir des boulevards aux skieurs et que la neige leur cache sous son blanc manteau.
Les images de Lois Hechenblaikner nous obligent à regarder exactement là où on préférerait ne pas voir.
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