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Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,

C’est Olivier à Berne.

Le retour à la normale continue et va même plus rapidement qu’initialement prévu. Le Conseil fédéral a notamment annoncé mercredi une réouverture des lieux de culte.

Et en parlant de vitesse justement, c’est toujours la course au vaccin. Une course dans laquelle une entreprise suisse est très bien placée.

Bonne lecture.

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Keystone / Pablo Gianinazzi

On le savait déjà, les disparités entre hommes et femmes existent dans de nombreux domaines, par exemple en matière de salaire. Eh bien, on peut en ajouter une nouvelle à la liste. Les statistiques nous montrent en effet qu’il existe aussi une disparité entre sexes en matière d’infection par le coronavirus.

Les chiffres révèlent que les femmes ont été davantage infectées par la Covid-19. Lorsque le virus a commencé à se répandre en Suisse, les hommes étaient les plus touchés. Mais la tendance s’est ensuite inversée.

À la mi-mai, les femmes représentaient 54% des personnes testées positives au coronavirus. La Suisse n’est pas un cas isolé. Les statistiques prouvent que la tendance est la même dans plusieurs autres pays européens.

Parmi les explications, les experts citent le fait que les femmes sont majoritaires dans des professions très exposées aux infections, notamment le domaine de la santé et le secteur de la vente. Il existe encore d’autres explications, mais il semble évident que les «différences sociales» semblent jouer un plus grand rôle que les «différences biologiques».

  • La présentation de l’observation statistique dans un article de swissinfo.ch
  • Une vision européenneLien externe du phénomène sur le site français Futura-Science
  • Les inégalités économiques entre les genres sous l’angle de statistiques dans un article de swissinfo.ch
Dr. Tedros
Tedros Adhanom Ghebreyesus à l’ouverture de l’Assemblée mondiale de la Santé de 2018. © Keystone / Peter Klaunzer

En pleine crise du coronavirus, l’Assemblée mondiale de la Santé – l’organe décisionnel suprême de l’Organisation mondiale de la santé – s’est déroulée sur fond de tension entre la Chine et les États-Unis. Secouée, l’organisation onusienne a pu préserver l’essentiel.

L’attitude de l’OMS face à la Chine reste le principal d’achoppement. L’organisation a-t-elle fait preuve d’une indulgence coupable face à l’Empire du Milieu, comment dénoncent les États-Unis? Ou a-t-elle adopté la souplesse nécessaire face au géant chinois, afin de gérer au mieux une crise sanitaire mondiale?

Malgré la polémique, l’OMS a pu sauver l’essentiel. Les 194 membres ont adopté à l’unanimité une résolution permettant de renforcer la lutte contre le nouveau coronavirus. Le texte prévoit notamment que l’accès à un futur vaccin soit «équitable, sûr et abordable».

Mais pour l’OMS, cette résolution ressemble davantage à un répit qu’à une sortie de crise. Washington maintient sa pression et menace de stopper son financement si des «améliorations substantielles» n’étaient pas apportées dans les 30 jours dans la gestion de la crise sanitaire.

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Lonza Fondée en 1897 comme producteur d’électricité, puis comme fabricant d’engrais, l’entreprise Lonza travaille aujourd’hui comme sous-traitant pour de nombreuses grandes entreprises pharmaceutiques. Elle exploite des sites de production dans le monde entier , y compris dans le canton du Valais, où elle a été fondée (le site de Viège sur la photo). Elle a son siège à Bâle et à Morristown, dans le New Jersey, aux États-Unis. L’entreprise compte plus de 15’500 employés et exploite 120 sites et bureaux dans plus de 35 pays. Lonza

Ce futur vaccin dont il a été tant question à l’Assemblée mondiale de la santé fait l’objet d’une véritable course entre les différents pays et les différents laboratoires. Bonne nouvelle pour la Suisse: l’entreprise Lonza est actuellement très bien placée pour figurer parmi les vainqueurs de cette course.

L’entreprise suisse ne développe pas elle-même un vaccin contre le coronavirus. En revanche, Lonza est associée pour dix ans avec la société biotechnologique américaine Moderna Therapeutics qui, elle, est déjà bien avancée dans ses recherches.

Si les recherches américaines aboutissent, Lonza fournira les ingrédients pharmaceutiques actifs du futur vaccin. L’apport essentiel de Lonza au projet sera de donner à Moderna la capacité de passer d’une phase de laboratoire à une production industrielle à l’échelle mondiale.

Même si l’élaboration d’un vaccin contre le coronavirus échoue, l’accord entre Lonza et Moderna s’annonce fructueux. Les deux sociétés travaillent en effet sur des vaccins d’un type nouveau qui fonctionnent introduisant avec une séquence de la molécule qui porte le code génétique de l’ADN.

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Dès le 28 mai, les fidèles pourront assister aux célébrations en chaire et en os et plus en streaming comme ici, dans l’Église catholique de Neuchâtel. Keystone / Laurent Gillieron

Le retour à la normale continue. Mercredi, le conseil fédéral a annoncé de nouvelles mesures d’assouplissement, notamment pour les communautés religieuses. Le gouvernement accorde par ailleurs de nouvelles aides financières.

Tout comme Pâques, la fête religieuse de l’Ascension, qui a lieu demain jeudi (nous en profitons pour vous rappeler qu’il n’y aura pas de résumé de l’actualité demain), se fera en l’absence de fidèles pour cause de coronavirus. Les édifices religieux pourront cependant rouvrir dès le 28 mai. Mais comme les restaurants, des mesures de précaution spécifiques seront nécessaires pour assurer la distanciation sociale.

Le gouvernement a par ailleurs décidé de délier encore une fois les cordons de la bourse fédérale pour soutenir les secteurs les plus touchés. La Confédération va ainsi injecter plus de 14 milliards de francs dans l’assurance chômage, allouer 65 millions aux crèches et accorder une enveloppe de 30 millions aux médias.

Vous saurez enfin que le gouvernement souhaite accélérer le développement et la mise à disposition d’un vaccin sûr et efficace. Des négociations sont en cours avec les fabricants et 300 millions sont prévus pour l’achat des doses nécessaires.


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