Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
C’est Olivier à Berne.
Pour la première fois depuis pas mal de temps, un certain optimisme règne en Suisse en matière de pandémie. Mais il n’est pour l’heure pas question de relâcher les efforts de lutte.
Bonne lecture.
L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a tenu mardi une nouvelle conférence de presse consacrée à la situation pandémique en Suisse. Et pour une fois, les nouvelles étaient plutôt bonnes.
Devant la presse, le responsable de la Gestion de crise et collaboration à l’OFSP a jugé la situation «encourageante». La tendance est à la baisse dans tous les domaines, qu’il s’agisse des infections, des décès ou des hospitalisations, a détaillé Patrick Mathys.
L’OFSP a également indiqué que la campagne de vaccination se déroulait bien. La Suisse a pour l’heure vacciné 3% de sa population. L’objectif reste de vacciner toutes les personnes qui le souhaitent d’ici l’été. Il est même possible de se faire vacciner de manière un peu insolite: le canton de Thurgovie a installé un centre de vaccination sur un bateau. Le «MS Thurgau» desservira trois ports suisses du lac de Constance.
Malgré ces bons indicateurs, certains éléments restent préoccupants. Il s’agit notamment de la présence de plus en plus accrue des variants du coronavirus en Suisse. Les autorités sanitaires invitent donc la population à ne pas se relâcher et à respecter les mesures de protection.
- Le fil des informations sur la pageLien externe de RTS info consacrée au coronavirus
- La situation pandémique en Suisse sur swissinfo.ch
- L’info à la source: le dossier coronavirusLien externe de l’Office fédéral de la santé publique
En mars prochain, les Suisses votent sur un accord de libre-échange entre la Suisse et l’Indonésie. Mais plutôt que d’économie, il sera avant tout question d’écologie lors de ce scrutin. En effet, le débat se focalise sur un point bien précis: le commerce de l’huile de palme.
Depuis quelques années déjà, l’huile de palme s’utilise de plus en plus. On la retrouve notamment dans un grand nombre de produits de l’industrie agroalimentaire. Cette huile présente de nombreux avantages: elle supporte les très hautes températures, elle possède un effet conservateur naturel et elle est inodore. En plus, ayant un rendement très élevé, elle est bon marché.
Mais il y a un revers à cette médaille. La consommation massive de cette huile conduit à la déforestation, notamment en Indonésie, le principal producteur mondial. C’est pour cette raison qu’une large coalition formée principalement de partis de gauche et de milieux de défense de l’environnement demande aux Suisses de refuser l’accord de libre-échange lors de la votation du 7 mars.
La droite et les milieux économiques insistent davantage sur l’importance de cet accord pour l’économie suisse. Les partisans du traité soulignent au passage que les importations d’huile de palme indonésienne sont assez faibles en Suisse.
- L’essentiel à savoir sur l’huile de palme dans cet article de swissinfo.ch
- L’utilisation de l’huile de palme en Suisse expliquéeLien externe dans l’émission radio Forum de la RTS
- Les enjeux du débat sur l’accord de libre-échange expliquésLien externe dans le quotidien Le Temps
Plus
Cette année 2021 sera une grande année de commémoration en Chine. Il y a 100 ans qu’a été fondé le Parti communiste chinois, qui règne sans partage sur l’Empire du Milieu depuis 1949.
En Suisse, les communistes ne s’enthousiasment guère pour ce centenaire. Même si le maoïsme a pu avoir une certaine influence sur l’extrême gauche dans les années 1960, force est de constater que le communisme à la chinoise ne séduit plus forcément la gauche de la gauche.
En effet, la politique du PCC ne correspond pas forcément à l’idéal communiste. «Cette Chine qui pratique l’économie de marché est une politique expansionniste loin de refléter les aspirations du Parti ouvrier et populaire de mon canton», résume Julien Gressot, élu au parlement de La Chaux-de-Fonds.
Ailleurs en Europe, les réactions sont contrastées. Alors qu’en France, le centenaire n’est même pas évoqué par le Parti communiste français, celui de Grande-Bretagne a déclaré vouloir rester fidèle à son ancienne amitié chinoise.
- Article de swissinfo.ch sur le centenaire du PCC
- À écouterLien externe: 100 ans de communisme chinois dans l’émission Cultures monde de France Culture
- À voirLien externe: dossier de l’émission Géo Politis de la RTS consacré à l’empereur rouge, Xi Jinping
L’âge de la retraite des femmes enflamme une fois de plus le débat politique en Suisse. Une pétition lancée sur Internet par l’Union syndicale suisse (USS) a été signée par 170’000 personnes. C’est un véritable tabac.
Actuellement, l’âge légal de la retraite est de 65 ans pour les hommes et 64 ans pour les femmes. Le Conseil fédéral souhaiterait que l’âge de la retraite soit fixé à 65 ans pour tout le monde. Pour faire passer la pilule, le gouvernement prévoit des compensations financières pour les travailleuses qui seraient le plus touchées par ce changement.
Lors de l’examen du dossier, la commission de la sécurité sociale du Conseil des États a cependant souhaité baisser le montant de ces compensations, par mesure d’économie. C’est cette décision qui est à l’origine de la pétition «Pas touche aux rentes des femmes!».
Autrefois, l’âge de la retraite était fixé à 62 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes. Cette différence permettait de compenser les salaires plus faibles des femmes ainsi que leur plus grande implication dans les tâches domestiques et éducatives. L’âge de la retraite des femmes a été relevé à 63 ans en 2001, puis à 64 ans en 2005. Mais la dernière étape du relèvement échoue depuis systématiquement, que ce soit au Parlement ou devant le peuple.
- L’incroyable succès de la pétition «Pas touche aux rentes des femmes» sur RTS InfoLien externe
- Les grandes lignes du projet AVS21 sur swissinfo.ch
- L’info à la source: les détails de la décisionLien externe de la Commission de la sécurité sociale du Conseil des États
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