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Basket-ball: tous contre le BC Boncourt

Cette saison, les «jaunes» de Monthey devraient être les principaux contradicteurs de la «Red Team» de Boncourt. Keystone

Double champion de Suisse en titre, le BC Boncourt est parti ce week-end à la conquête d’un troisième titre consécutif en championnat. Peu d’adversaires pourront l’en empêcher.

Ces derniers devront probablement se contenter des Coupes de Suisse et de la Ligue.

L’entraîneur du BC Boncourt, Randoald Dessarzin n’y va pas par quatre chemins. «Oui, nous avons les moyens de nous succéder», affirme-t-il. Logique, son club, champion de Suisse en 2003 et 2004, est considéré par tous comme le grand favori du nouveau championnat qui débute en cette fin de semaine.

Pendant l’intersaison, le team jurassien a non seulement conservé ses meilleurs éléments, dont ses deux perles américaines Yuanta Holland et Alonzo Richmond, mais il s’est attribué les services d’un meneur et d’un pivot de choix.

«Avec les arrivées du Lituanien Rolandas Alijevas et du Français Franck Tchiloemba, nous nous sommes encore renforcés», annonce fièrement le chef des «Diables rouges».

L’outsider est montheysan

Cette année, le danger ne devrait plus venir de Fribourg Olympic. Malheureux finaliste de ces trois dernières éditions (Lugano l’ayant aussi battu en finale en 2001/02), le club cher à l’entraîneur Patrick Koller a connu une sérieuse saignée estivale.

La menace est plutôt montheysanne. Septième la saison passée, le BBC Monthey a réalisé une riche campagne de transferts. Trois internationaux suisses, Maxime Jaquier, Pierre-Antoine Seydoux et Valentin Wegmann, ont rejoint la troupe du coach Sébastien Roduit.

Un programme démentiel

Impérial en championnat, le BC Boncourt n’a en revanche jamais réussi à accrocher une coupe, que cela soit celles de Suisse ou de la Ligue. En 2002 et 2003, les Ajoulots avaient échoué en finale de la première. En 2004, ils n’ont atteint que les demi-finales de la seconde.

«Il ne sert à rien de courir plusieurs lièvres à la fois, relativise Randoald Dessarzin. Notre objectif premier a toujours été le championnat et l’est encore cette saison. Cela ne veut toutefois pas dire que nous braderons ces rencontres.»

Et le boss de préciser: «En janvier, nous avions connu un mois très chargé. Outre les compétitions suisses, nous étions également engagés en Coupe d’Europe. Nous en avions payé le prix lors des matches de Coupe de Suisse et de Coupe de la Ligue.»

Ce problème, la «Red Team» pourrait à nouveau le rencontrer au passage de la nouvelle année si d’aventure elle se qualifiait à nouveau pour la seconde phase de la FIBA Cup sur le plan européen. Mais rien n’est moins sûr.

«Les premiers adversaires que nous rencontrerons nous seront déjà supérieurs, prévient Randoald Dessarzin. Mais dans notre chaudron, tout est possible.»

swissinfo, Raphael Donzel

Le BC Boncourt a remporté le titre de champion de Suisse en 2003 et 2004.
La saison passée, les Jurassiens avaient également réalisé un excellent parcours en se qualifiant pour les finales de la «Central Conference» de la FIBA Cup, la moins prestigieuse des quatre compétitions européennes.
Sur le plan national, les Geneva Devils se sont adjugé leurs deux autres trophées mis en jeu, soit ceux de la Coupe de Suisse et de la Coupe de la Ligue.

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