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Le bénéfice de la Bâloise multiplié par deux

Directeur général de la Bâloise, Frank Schnewling souligne la stratégie de rentabilité de l'assureur. Keystone

Le groupe d’assurances bâlois a plus que doublé son bénéfice net en 2004 à 221,7 millions de francs, contre 91,4 en 2003.

Pour 2005, la Bâloise prévoit une hausse de son chiffre d’affaires et une «nette progression» de sa marge bénéficiaire.

La Bâloise est rentable et le sera plus encore à l’avenir. C’est son patron qui le dit. «Nous nous réjouissons des nets progrès réalisés, note Frank Schnewlin. La hausse du bénéfice provient essentiellement de l’opérationnel et toutes les branches et unités d’affaires y ont contribué. Le secteur non-vie a connu une excellente évolution, puisque son bénéfice net a presque quadruplé en un an.»

«Mais, poursuit le directeur général, 2004 n’était qu’une étape: nous allons encore améliorer notre rentabilité, car nous voulons porter le rendement de nos capitaux propres à au moins 10% en francs suisses d’ici 2006.»

Recettes de primes en baisse

Comme il l’avait déjà suggéré en février, le groupe sis à Bâle a plus que doublé son bénéfice net l’an dernier. Globalement, les recettes de primes de l’assureur ont reculé de 4,8% à 7,022 milliards. Mais la vente d’assurances vie liées à des fonds de placement a augmenté de 70% (à 443 millions de francs).

Côté rentabilité, toutes les activités du groupe ont contribué au progrès observé. Dans les affaires non-vie, le bénéfice a atteint 184,1 millions de francs (48,5 en 2003). Son ratio combiné – charge de sinistres et frais par rapport aux primes – s’est encore amélioré. Il est passé de 97,6% à 93% (valeur brute). Le meilleur niveau jamais atteint, assure l’assureur.

Dans l’assurance vie, le bénéfice s’inscrit à 54,6 millions (34,1 millions en 2003). Un «bon résultat» dans le contexte d’incertitude des marchés financiers et de la faiblesse des taux d’intérêts l’an dernier, estime la Bâloise.

Dans ce secteur, le volume d’affaires a fléchi pour passer de 4,6 à 4,4 milliards de francs (- 3,6%). Mais cette évolution est simplement la conséquence d’une politique commerciale «strictement axée sur la rentabilité», assure l’assureur.

Hausse de dividende

Autre secteur d’activité dudit assureur, la Banque a enregistré une baisse de son bénéfice, qui est passé de 14,3 à 9,7 millions. Explication: la Bâloise a vendu sa filiale belge Mercator Banque et la banque allemande Deutscher Ring Bausparkasse.

La Bâloise ayant consolidé sa position, elle proposera à son assemblée générale de faire passer le dividende de 60 centimes lors de l’exercice précédent à 1,10 francs cette fois-ci.

swissinfo et les agences

En 2004, les recettes de primes de la Bâloise ont atteint 7,022 milliards de francs, en baisse de 5% par rapport à l’année précédente.
Son bénéfice net est passé à 221,7 millions de francs. Une progression de 143%.
Ses fonds propres ont augmenté de 5% à 3,5 milliards de francs.
L’assureur bâlois est actif aussi bien dans l’assurance vie que non-vie.

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