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Federer à Wimbledon: à nous deux Sampras!

Le Bâlois peut envisager l’empoignade contre Sampras en toute confiance. swissinfo.ch

C'est sans vraiment trembler que Roger Federer s'est débarrassé de Jonas Björkman au troisième tour de Wimbledon, en trois sets, 7-6 6-3 7-6, pour obtenir le privilège d'affronter, lundi, Pete Sampras, la référence absolue sur gazon. «Mon rêve va devenir réalité», clame le Bâlois.

De ce rendez-vous programmé contre Pete Sampras, il en est question depuis une bonne semaine, soit depuis que le tirage au sort a laissé entrevoir un huitième de finale théorique entre l’Américain, victorieux de 7 des 8 derniers Internationaux d’Angleterre et le vainqueur «junior» de 1998.

Encore quelques heures de préparation et le choc attendu opposant le roi incontesté sur gazon au jeune Suisse, que l’on compare souvent à l’ancien numéro un mondial, aura bel et bien lieu. «Je suis confiant, je sens que j’aurai un rôle à jouer, qui sait, peut-être sur le court central», se projette Roger Federer.

Le Bâlois peut envisager l’empoignade contre Sampras en toute confiance. Disposer de Jonas Björkman en trois sets n’est pas donné à tout le monde sur herbe. Le Suédois (no33 ATP) n’avait d’ailleurs pas encore égaré le moindre set. Comme lors du tour précédent contre Xavier Malisse, où il avait sauvé 22 des 26 balles de break, Federer a su faire montre d’un mental à toute épreuve en annulant 10 des 11 balles de break, dont six balles de set lors de la première manche.

Sur un nuage, servant remarquablement, le Suisse a également maîtrisé l’échange en fond de court, bien qu’handicapé par quelques douleurs aux adducteurs. «Mais j’aurai récupéré d’ici lundi», promet-t-il. Son succès contre Björkman est de bon augure: le Suédois est l’un des trois seuls tennismen à avoir fait plier Pete Sampras ces quatre dernières années sur herbe.

De son côté, Emmanuelle Gagliardi s’est révélée impuissante face à la force et l’omniprésence de Serena Williams, demi-finaliste l’an passé à Wimbledon. «Il faut avoir beaucoup de forces, ne serait-ce que pour relancer ses balles. Je savais que ce ne serait pas un match facile», relevait la Genevoise qui n’a pu marquer que trois jeux, s’inclinant 6-1 6-2 en 49 minutes seulement.

Serena Williams n’a eu aucune compassion pour la Suissesse qui sort malgré tout satisfaite d’avoir accompli un bon parcours qui devrait lui permettre rapidement de quitter les profondeurs du classement WTA pour réintégrer le Top 50. «J’ai au moins vu la différence entre une joueuse de tout premier plan et moi-même», admettait-elle, sans trop de regrets. Dans le tableau féminin, Patty Schnyder reste donc la dernière rescapée helvétique.

Jonathan Hirsch

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