Federer imite Hingis
Michel Kratochvil et Emmanuelle Gagliardi sortis, il ne reste plus que Martina Hingis et Roger Federer en lice pour le troisième tour des Internationaux d'Australie.
Martina Hingis est rejointe par Roger Federer. Sans vraiment briller, le Bâlois n'a pas tremblé pour venir à bout d'Attila Savolt (ATP 93) en trois sets, 6-2 7-5 6-4, malgré un coupable relâchement dans le troisième set qui a permis au Hongrois de mener par 3-0.
Dans la seconde manche, Federer avait déjà dû écarter deux balles de set. Mais il en aurait fallu bien plus pour inquiéter Federer, qui va désormais entrer dans le vif du sujet.
Le prochain homme sur sa route sera l'Allemand Rainer Schüttler (ATP 41) qui a réussi l'exploit de battre l'ancien vainqueur de Melbourne, Carlos Moya, en cinq sets. «Je serai au moins plus frais que lui, se motive Federer. Je n'ai pas encore perdu le moindre set.» Le Bâlois reste surtout sur une série de sept victoires consécutives, débutée à Sydney et poursuivie à Melbourne.
Gagliardi inconstante
Sur le papier, Michel Kratochvil et Emmanuelle Gagliardi paraissaient largement en mesure de prendre le dessus sur l'Espagnol Alberto Martin et l'Australienne Cindy Watson.
Mais une fois de plus, Emmanuelle Gagliardi (WTA 69) a brillé par son inconstance, après sa convaincante victoire du premier tour, s'inclinant (pour le bonheur du public australien) devant une outsider qui bénéficiait d'une wild-card et qui était classée 130 rangs derrière elle.
Une sacrée désillusion en trois sets (3-6 7-5 6-2 pour Cindy Watson) qui prive la Genevoise, par moments handicapée par une blessure au dos, d'une affiche contre la Belge Kim Clijsters et qui ne lui permettra pas d'atteindre comme l'an dernier le troisième tour à Melbourne.
Regrets pour Kratochvil
Plus surprenant en revanche est le revers, en 1h50, de Michel Kratochvil, battu 3-6 6-3 6-3 6-3 par Alberto Martin (ATP 39). L'Espagnol avait certes laminé au premier tour le numéro un mondial (diminué) Lleyton Hewitt, mais Kratochvil, au vu de sa forme actuelle, aurait pu s'en sortir.
Le Bernois se trouvait visiblement dans un mauvais jour, comme en témoignent ses 71 fautes directes et une faible réussite de 59% au premier service. Véritable métronome dans la plus pure tradition espagnole, Alberto Martin ne se faisait pas prier.
Ne restaient plus que des regrets pour Michel Kratochvil. «Mon tableau s'était vraiment bien ouvert après l'élimination de Hewitt. Dommage, je n'en profiterai pas...»
Jonathan Hirsch

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