La SGS profite de la flambée du pétrole

La Société générale de surveillance (SGS) a enregistré une augmentation de près de 23% de son bénéfice net l'an dernier.
Les résultats du numéro un mondial du contrôle et de la certification de marchandises ont été dopés par la hausse des prix pétroliers.
Le groupe genevois SGS, actif dans le contrôle et la certification de marchandises, a vu son bénéfice net bondir l’an dernier de 22,9 %, à 279 millions de francs.
Dopé par la hausse des prix pétroliers, le chiffre d’affaires a augmenté de 17,6 % à 2,89 milliards de francs. Quant au résultat d’exploitation, il a progressé de 30,3 % à 391 millions de francs.
Croissance organique
Une forte croissance organique a été constatée dans les pôles d’activité Minerals Services, Consumer Testings Services, Industrial Services et Trade Assurance Services, qui ont tous réalisé des des hausses de chiffre d’affaires supérieures à 15 %.
La progression la plus marquée a été celle de la division Life Science Services (services à l’industrie pharmaceutique et du domaine de la santé), sur lequel SGS porte désormais un accent particulier et dont le chiffre d’affaires a progressé de 80,2 %.
Les effectifs de SGS ont pour leur part augmenté de 13 %, à de 37’000 personnes travaillant dans un millier de succursales et laboratoires d’analyse dans le monde entier.
Compte tenu des résultats, le conseil d’administration de SGS proposera à l’assemblée générale, agendée au 23 mars prochain, le versement d’un dividende de 12 francs par action, soit 3 francs de plus que pour l’exercice précédent.
Pas encore de nouveau CEO
Le groupe genevois a vu l’an dernier successivement démissionner deux directeurs généraux, Sergio Marchionne, parti en juin prendre la tête du groupe Fiat (mais toujours vice-président de SGS).
De même, Werner Pluss, son successeur, a démissionné quatre mois plus tard pour raison de santé. SGS se donne toutefois encore «quelques semaines» pour leur trouver un successeur.
L’intérim jusqu’à sa désignation est assuré par Johan Allegaert (60 ans), vice-président de la division Consumer Services. Il est épaulé dans cette tâche par Georges Muller, président du conseil d’administration, et Sergio Marchionne.
La Bourse sanctionne
Malgré les résultats positifs présentés vendredi, les investisseurs ont sanctionné SGS pour ces attermoiements.
Peu après l’ouverture, l’action perdait 3,07 % à 790,5 francs, le plus fort recul à l’indice Swiss Market Index (SMI) des valeurs vedettes de la Bourse suisse, en repli de 0,13 %.
swissinfo et les agences
Le groupe genevois SGS a vu son bénéfice net bondir de 22,9 % en 2004, à 279 millions de francs.
Dopé par la hausse des prix pétroliers, le chiffre d’affaires a augmenté de 17,6 % à 2,89 milliards de francs.
Quant au résultat d’exploitation, il a progressé de 30,3 % à 391 millions de francs.
– La SGS est la première société mondiale d’inspection, de vérification et de certification des marchandises. Elle emploie 37’000 employés et dispose d’un réseau de 1000 bureaux et laboratoires dans 140 pays.
– Fondée en 1878 à Rouen (France), cette entreprise d’inspection du transport de grain a été enregistrée à Genève en 1919 sous le nom de Société Générale de Surveillance.
– Elle est cotée en bourse (SWX) depuis 1985.

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