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UBS: résultats records pour les trois premiers mois de l’année

Le géant bancaire affiche un bénéfice net de 2,216 milliards de francs au premier trimestre 2000. Soit une hausse de 41 pour cent par rapport à la même période de l’an dernier. Seule ombre au tableau: la gestion de fortune.

La performance de l’UBS s’appuie sur un rendement annualisé des fonds propres de 33,2 pour cent (avant goodwill et déduction faite de la vente d’actions). Elle est nettement supérieure aux 15 à 20 pour cent initialement projetés. Quant aux actifs gérés, ils ont augmenté de 23 milliards de francs, à 1767 milliards. A noter, toutefois, que la progression ne s’applique qu’aux affaires de private banking. La gestion de fonds institutionnels a enregistré un recul.

Reste que les résultats du géant bancaire sont globalement bons, voire supérieurs aux prévisions. Selon l’analyste Jérôme Schupp, de la banque privée Syz & Co, à Genève, «l’UBS enregistre une hausse des revenus dans tous les secteurs.»

Dans le détail, la division UBS Warburg, qui offre des services financiers aux entreprises, affiche une hausse de 86 pour cent par rapport aux trois premiers mois de l’an passé.

Moteur d’UBS Warburg, l’unité Corporate & Institutional Clients, vouée à la banque d’affaires et aux transactions sur titres, a largement contribué à cette amélioration. Son résultat avant impôts a doublé à 1,44 milliard.

Le secteur UBS Suisse – qui regroupe, depuis la restructuration de février 2000, les affaires clientèle privée et entreprises, les activités de private banking en Suisse et les affaires offshore internationales – a également réalisé un très bon résultat. Le bénéfice avant impôt a en effet progressé de 45 pour cent à 1,58 milliard de francs.

Enfin, UBS Asset Management (gestion institutionnelle et fonds de placements) enregistre un bénéfice en hausse de 36 pour cent par rapport au 1er trimestre 1999, mais en recul de 18 pour cent par rapport au 4ème trimestre de la même année.

Pour autant, les chiffres de l’UBS ne brillent pas dans tous les domaines. Selon les analystes, le secteur de la gestion de fortune reste toujours décevant. «Durant ce premier trimestre, les fonds relatifs à la gestion de fortune n’ont augmenté que de deux milliards de francs sur un total de 800 milliards, précise Jérôme Schupp, ce qui reste faible.»

La banque semble donc dans l’incapacité d’attirer de nouveaux clients dans un secteur pourtant considéré comme la colonne vertébrale du groupe. Une situation qui perdure depuis 1997, année de sa fusion avec la SBS.

swissinfo avec les agences



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