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Football: Stéphane Henchoz croque le succès à pleines dents

Stéphane Henchoz (à droite), durant l'entraînement mardi dernier. Keystone Archive

Le Fribourgeois de Liverpool est conscient de vivre un moment exceptionnel dans sa carrière. La victoire en finale de la Coupe UEFA (5-4, après prolongation) contre les Espagnols d'Alavés lui permet de brandir son troisième trophée de l'année, après la Coupe de la ligue et la Coupe d'Angleterre.

En montant sur le podium de fortune du Westfalenstadion de Dortmund pour recevoir sa médaille, puis pour brandir le trophée du vainqueur, Stéphane Henchoz, laissant parler ses émotions, croque à pleines dents le moment présent.

Qu’il soit le troisième Suisse (après Sforza et Chapuisat) à réussir pareil exploit ne lui traverse pas l’esprit. «J’ai aussitôt croisé le regard de ma femme Catherine, juste en face dans les gradins. Je savais que mes parents n’étaient pas trop loin non plus. J’ai savouré cette victoire comme il se doit», révèle-t-il à la sortie des vestiaires.

La sensationnelle finale Liverpool-Alavés, avec la décision à la 117e minute de jeu sur un autogoal d’un défenseur basque restera dans les annales. Tout comme la saison exceptionnelle des «Reds». Henchoz fait partie de cette expédition. «Peut-être un scénario unique dans ma carrière, je n’en sais rien, je veux l’apprécier à sa juste valeur».

Pour l’ancien gosse de Fétigny, et au contraire de ses coéquipiers britanniques, la Coupe UEFA «compte tout autant que la Cup, surtout après avoir éliminé autant de grosses équipe (Porto, Rome, Barcelone)». Peu importe qu’il ait été remplacé à la 57e minute de jeu. «En 1re mi-temps, j’ai souffert du mollet et je me suis fait soigner durant la pause, précise-t-il. Mais ce n’est pas moi qui ai demandé à sortir. Sans doute que l’entraîneur n’a pas voulu prendre de risque.»

Et Stéphane Henchoz de revenir sur cette folle empoignade contre Deportivo Alavés. «Nous savions qu’ils n’étaient pas en finale par hasard et qu’ils savaient marquer. Mais notre défense n’aurait jamais encaissé quatre buts en un match sans une certaine fatigue physique et mentale, souffle-t-il. Et dans deux jours et demi, nous disputons encore un match capital à Charlton.»

Vivement un billet pour la Ligue des Champions et une pause de quelques jours. Avant de retrouver Neuchâtel Xamax pour entretenir sa forme avant les matches de la Suisse contre les Iles Féroé et la Slovénie.

Jonathan Hirsch

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