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Hockey: les Mondiaux du renouveau pour la Suisse

Des hockeyeurs suisses avec Ralph Krueger (à d.) lors du match contre le Danemark. Keystone

Les championnats du monde de Finlande symboliseront le renouveau pour l'équipe de Suisse, après trois ans de résultats en demi-teinte.

Avec l’arrivée de sept néophytes, la phalange de Ralph Krueger devrait pouvoir offrir de nouvelles perspectives.

Jusqu’au bout, face au champion du monde slovaque en titre, la Suisse a paru en mesure de réaliser un exploit en quart de finale des Mondiaux d’Helsinki, avant de s’incliner 3-1.

Cette sortie avec les honneurs laisse des regrets. Mais pas de quoi remettre en cause l’excellent parcours helvétique durant deux semaines, qui lui permet de se réinstaller parmi les huit meilleures nations. Une performance qu’elle avait atteinte pour la dernière fois en l’an 2000.

Un pari payant

Sixièmes Mondiaux pour Ralph Krueger et quatrième classement dans le top-8, voilà de quoi combler le sélectionneur national.

«Pour la Suisse, figurer parmi les huit meilleurs s’assimile à un titre mondial», assure-t-il.

Et Ralph Krueger de préciser: «l’équipe que j’ai pu aligner a été celle de mon cœur. Un bon mélange d’expérience et de jeunesse.»

Le parti pris d’intégrer sept jeunes de 20 ans au maximum s’est avéré payant. Patrik Bärtschi (18 ans, Kloten) et Beat Forster (19 ans, Davos) sont ressortis en particulier du lot.

La sombre année du hockey suisse, marquée par des scandales à répétition, s’achève ainsi sur une note positive.

En pleine phase de transition et en attendant l’émergence d’un nouveau directoire à la tête de la Ligue suisse qui s’efforcera de rétablir le calme après la tempête.

Un sort qui ne tient qu’à un fil

Mais le beau parcours accompli en Finlande a aussi démontré que le sort de la Suisse ne tient qu’à un fil et qu’elle devra chaque année se battre pour rééditer pareille performance.

«Il faut rester réaliste et tous tirer à la même corde, souligne l’attaquant Jean-Jacques Aeschlimann, qui vient d’annoncer sa retraite internationale. Ne tombons pas dans les extrêmes d’une année à l’autre, suivant l’un ou l’autre résultat.»

Cette année, le puck a roulé du bon côté pour la Suisse. Qu’en sera-t-il à l’avenir?

swissinfo, Jonathan Hirsch

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