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Incroyable, la Suisse est en demi-finale!

La joie totale des moins de 21 ans suisses devant les spectateurs enthousiastes du Parc Saint-Jacques de Bâle. Keystone

Devant 30 000 spectateurs, les rougets ont tenu le choc contre la Squadra Azzura (0-0). Samedi, ils défieront la France en demi-finale de l'Euro 2002.

Historique. Il y a quelques jours, l’équipe nationale des moins de 17 ans offrait son premier titre de champion d’Europe à la Suisse. Sur sol danois, elle battait la France aux penalties.

Dans quelques heures, les moins de 21 ans se mesureront également aux bleuets. Avec à la clef, une éventuelle qualification pour la finale. Ces p’tits Suisses sont fous!

Le Portugal aide les rougets

Retour en arrière de 90 minutes. Ce mercredi, au Parc Saint-Jacques de Bâle, les données étaient claires. Une victoire sur l’Italie propulsait automatiquement les titans de Bernard Challandes dans le dernier carré.

Un match nul pouvait également suffire. A condition toutefois que le Portugal prenne dans le même temps la mesure des Anglais.

Au Hardturm, les Lusitaniens ont facilité la tâche des joueurs à croix blanche. Dès la 8e minute, ils ont dirigé les débats. Et ce jusqu’au terme de la partie (3-1). Les Britanniques, eux, pouvaient déjà retraverser la Manche.

A quelques encablures de Zurich, Transalpins et Helvètes avaient le sourire. Un partage des points convenait aux deux parties.

Les premiers bouclaient le tour préliminaire en tête. Les seconds étaient leurs dauphins. Tous deux décrochaient leur ticket pour les demi-finales. En compagnie de la France et de la République tchèque. Le Portugal était, lui, marri.

Ni la Suisse, ni l’Italie ne se sont toutefois amusées à piper les dés. Les deux équipes ont certes levé le pied dans les dernières minutes de jeu. Auparavant, les vingt-deux protagonistes avaient tout donné. Et auraient pu chacun déflorer la marque. Notamment en première période.

La Suisse dans le Top 4

Du côté italien, les attaquants ont joué les virtuoses maudits. A la 2e minute, la première incursion de Massimo Maccarone a avorté sur la ligne. Le Sédunois Stéphane Grichting veillait au grain.

A la 23e, un autre Valaisan faisait des miracles. Dans son but, Nicolas Beney repoussait tour à tour les essais de Maccarone et Vincenzo Iaquinta.

En face, le rempart transalpin Ivan Pelizzoli a eu moins de travail. Mais il l’a fait tout aussi bien. A la 28e, il déjouait à merveille le plan concocté par Ricardo Cabanas et Alexander Frei. De la belle ouvrage.

Après la pause, le onze de Challandes a souffert. Les jambes lourdes, il payait un lourd tribut à l’hallucinante débauche d’énergie consentie en cinq jours.

Mais au bout du compte, les titans ont résisté. Et ont parachevé un nouveau travail. Digne d’Hercule. Aujourd’hui, Ils appartiennent aux quatre meilleures équipes du Vieux Continent. Dieu seul sait qui pourra bien les arrêter?

swissinfo/Raphael Donzel

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