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L'évêque Koch tance les médias

L'évêque Koch avait participé à un Synode extraordinaire sur le cas, le 31 octobre. Keystone Archive

L'évêque de Bâle s'est exprimé pour la première fois publiquement sur l'affaire du curé suspendu de Röschenz Franz Sabo. Non sans critiquer les médias.

Ce contenu a été publié le 13 novembre 2005

Parallèlement, Kurt Koch laisse la porte ouverte à Franz Sabo, mais exige «un examen de conscience et un revirement».

Dans une interview à la «NZZ am Sonntag», l'évêque a dénoncé la propension des médias à vouloir, selon lui, faire du «cas Sabo» un «cas Koch», et même un nouveau «cas Haas».

L'ancien évêque de Coire Wolfgang Haas, très controversé pour son conservatisme, avait suscité la polémique pendant des années, avant d'être muté au Liechtenstein.

Les remous autour de Franz Sabo sont l'«occasion d'attaquer une nouvelle fois l'Eglise catholique». Et Kurt Koch, qui est aussi vice-président de la Conférence des évêques suisses, de se demander quel traitement médiatique aurait été réservé à l'affaire si elle avait impliqué d'autres religions.

Samedi déjà, l'évêque de Bâle a pris position sur la crise qui secoue Röschenz (Bâle-Campagne) sur les ondes de la radio alémanique DRS. Il a décidé de s'exprimer publiquement vu les nombreux «mensonges, demi-vérités et calomnies» propagés.

Porte pas fermée

Mgr Koch ne veut pas fermer la porte à Franz Sabo, mais il exige de ce dernier «un examen de conscience et un revirement». Il a déploré la manière dont le curé a critiqué l'Eglise et son manque de loyauté à l'égard de celle-ci.

L'évêque attend aussi davantage de compréhension de la part des habitants de Röschenz. «L'identification totale à Franz Sabo mène à un cul-de-sac», a-t-il relevé.

Le curé allemand, qui bénéficie d'un large soutien dans la paroisse, a été définitivement suspendu de sa charge le mois dernier. Il lui est notamment reproché des attaques en chaire contre la hiérarchie catholique.

swissinfo et les agences

En bref

- Sur le plan juridique, l'affaire est complexe. Le curé Sabo s'est vu retirer par l'évêque la mission canonique qui permet à un prêtre d'exercer, mais son employeur légal est l'Assemblée de paroisse, qui le soutient et refuse de le licencier.

- Ce cas constitue une première dans l'histoire de l'Eglise catholique en Suisse.

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