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L’impitoyable préparation physique du team Alinghi

Pas le temps de se prélasser, pour le team Alinghi! Keystone Archive

Six jours sur sept, les marins du défi suisse de la future Coupe de l'America mouillent leur T'shirt. Les entraînements sont intenses.

Il est 6h30. Le ciel est encore sombre, le soleil baigne à peine de ses premiers rayons la baie d’Auckland et déjà les marins du défi suisse se rendent à leur base. Au programme, l’entraînement physique quotidien, à jeun.

Sous les yeux encore bouffis de Xavier Jolis, le physiothérapeute de l’équipe et ancien préparateur physique de Michael Schumacher, les trente marins s’installent sur les différentes machines à disposition: vélos, rameurs, simulateurs de winch et autres appareils de musculation.

C’est que les premières compétitions de la plus prestigieuse course à la voile du monde débutent bientôt, en octobre. Le but du skip néo-zélandais du défi suisse, Russel Coutts, et de ses coéquipiers est simple: gagner la phase qualificative (la Coupe Louis Vuitton) pour participer à la finale de février 2003.

Une star aux commandes

Dès la création du défi, les dirigeants ont fait appel à Jean-Pierre Egger pour mettre en place le programme de préparation physique des marins.

Cet ancien sportif de haut niveau dispose en effet d’une solide expérience dans le domaine de l’entraînement physique. Il a notamment propulsé le lanceur de poids Werner Günthör vers les sommets mondiaux et conduit l’équipe de France de basketball au titre de champion d’Europe.

Jean-Pierre Egger a établi un programme détaillé et personnalisé pour chaque navigant. Il a adapté les exercices selon le poids et le rythme cardiaque des marins. L’entraînement physique alterne travail d’endurance et force.

La voile, un sport étonnamment physique

«A partir de 15 nœuds (27 km/h), les Class America devraient être manœuvrés par vint-deux marins et nous ne sommes que seize à bord», rappelle Christian Karscher, un des marins français du défi suisse.

Les efforts physiques sont extrêmement soutenus. «Et cela dure trois heures», surenchérit le Français. C’est donc dans cette optique que cette préparation intense prend tout son sens.

François Egger

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