L’UDC veut moins d’immigration pour répondre au problème nucléaire

(Keystone-ATS) L’UDC entre à son tour dans le débat sur l’énergie nucléaire. Et son président Toni Brunner ne manque pas de faire le lien avec l’immigration. Si les étrangers continuent d’affluer comme jusqu’à présent, la Suisse ne pourra éviter la construction d’une nouvelle centrale nucléaire », déclare-t-il dans la presse dominicale.

Le lien entre la question nucléaire et la politique d’immigration est une contribution à la discussion qui joue cartes sur table, déclare Toni Brunner dans une interview à l’hebdomadaire « Sonntag ». On ne peut sans cesse déclarer qu’il faut consommer moins d’énergie et, dans le même temps, maintenir une immigration incontrôlée, ajoute le président de l’UDC.

Libre circulation dénoncée

Qu’il s’agisse de ceux de la population ou des moyens de transport, les besoins en énergie dépendent des divers scénarios démographiques, précise le conseiller national. Mais depuis que la libre circulation des personnes existe, on ne peut plus maîtriser soi-même l’immigration, regrette Toni Brunner. Les prévisions relatives à l’énergie et aux infrastructures de transport sont dès lors régulièrement dépassées par la réalité, selon lui.