
La Chine et l’Islande ont conclu un accord de libre-échange
(Keystone-ATS) L’Islande est devenue lundi le premier pays européen à signer un accord de libre-échange avec la Chine. Le texte a été signé lors d’une visite à Pékin du premier ministre islandais Johanna Sigurdardottir à l’issue de six ans de négociations.
« C’est un événement déterminant dans les relations sino-islandaises », a déclaré le premier ministre chinois Li Keqiang. « Cela témoigne de l’approfondissement de nos relations, spécialement économiques, qui se trouvent ainsi portées à de nouveaux sommets », a-t-il ajouté.
Les velléités d’un magnat chinois de l’immobilier d’acheter 300 kilomètres carrés de terres en Islande avaient provoqué une forte controverse avant d’être bloquées par les autorités de Reykjavik en 2011.
Conseil de l’Arctique
La Chine souhaite jouer un rôle plus important dans la région arctique et a demandé le statut d’observateur au sein du Conseil de l’Arctique, un groupe de huit pays, y compris l’Islande, qui se réunit régulièrement pour discuter des questions liées à cette région.
La Suisse est également en train de négocier un accord de libre-échange avec la Chine. Fin mars, le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, en charge de l’économie, a fait savoir que le processus avait bien avancé, précisant toutefois que des questions restaient à affiner.
A l’instar de la Suisse, l’Islande est membre de l’Association européenne de libre-échange (AELE). L’AELE a tissé ces dernières années tout un réseau d’accords de libre-échange, dans le contexte de blocage de la voie multilatérale au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).