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La réforme de l’école donne des résultats

Depuis trois ans, les écoliers suisses ont sensiblement amélioré leurs performances. Keystone

Les directeurs cantonaux de l'instruction publique se félicitent du score réalisé par les écoliers suisses dans le cadre de l'enquête PISA 2003.

Au vu des résultats obtenus en mathématiques, en sciences naturelles et en lecture, ils proposent de poursuivre les réformes entreprises depuis les années 90.

«Par rapport à PISA 2000, on constate des améliorations dans tous les domaines déjà testés il y a trois ans», constate mardi la Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP).

Les écoliers suisses se sont particulièrement distingués en mathématiques. Les bons résultats déjà observés en 2000 sont donc confirmés.

Ils ont également obtenu de bons résultats en sciences naturelles. Les scores dans ce domaine sont désormais supérieurs à la moyenne des pays de l’OCDE.

Bon résultat enfin en ce qui concerne la résolution de problèmes englobant plusieurs disciplines. Ce dernier test est une nouveauté de PISA 2003.

Il y a toutefois un bémol. En lecture, les petits Suisses se sont certes améliorés, mais leurs compétences restent encore moyennes en comparaison internationale.

La poursuite des réformes



Les responsables de l’Instruction publique se réjouissent des conclusions de PISA 2003.

D’ailleurs, au vu de ces résultats, la CDIP veut poursuivre les réformes qu’elle a introduites.

Il s’agit notamment du projet HormoS qui prévoit une harmonisation de la scolarité obligatoire en Suisse dès 2007, avec la définition de standards de formation communs.

Les mesures adoptées après PISA 2000 afin d’améliorer les connaissances linguistiques seront également maintenues.

Toutefois, pour le président de la CDIP Hans Ulrich Stöckling, le fait que les meilleurs résultats aient été obtenus dans des branches scientifiques et non pas en lecture témoigne d’une faible intégration culturelle des élèves étrangers.

Pour les mathématiques, l’école est totalement responsable de la transmission des connaissances. Mais, en ce qui concerne la lecture et la compréhension des textes, les aspects socio-économiques et l’influence des familles joue un rôle plus important, explique le président de la CDIP.

Et Hans Ulrich Stöckling de conclure que des efforts supplémentaires pour l’intégration des jeunes étrangers sont nécessaires.

swissinfo et les agences

41 pays de l’OCDE ont été pris en compte dans PISA 2003
La Suisse obtient le 10e rang en mathématiques
Le 12e pour les sciences naturelles
Le 13e pour la lecture
Le 11e pour la résolution de problèmes englobant plusieurs disciplines

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