La vente aux enchères des trois fréquences GSM n’aura pas lieu

Malgré cette entente, la guerre des prix que se font les opérateurs restera la même. Keystone

Repoussée au 27 octobre, la vente aux enchères de fréquences supplémentaires pour la fourniture de services de téléphonie mobile de la norme GSM n'aura finalement pas lieu. Swisscom, diAx et Orange ont réussi à s'entendre.

Les trois entreprises encore en lice ont trouvé un mode de répartition satisfaisant pour toutes les parties. Et la Commission fédérale de la Communication (ComCom) a accepté mercredi l’idée d’une procédure d’attribution des fréquences demandées par les trois grands opérateurs. Car la demande correspond exactement à l’offre proposée.

«Cette nouvelle donne entre les trois opérateurs ne va rien changer au paysage de la téléphonie mobile, admet Fulvio Caccia, président de la ComCom. La guerre des prix qu’ils se font restera la même. Mais pour les utilisateurs du GSM, le fait que les opérateurs disposent de fréquences supplémentaires, surtout dans les régions frontalières et les zones critiques, aura pour seule conséquence directe une augmentation de la qualité du service».

Suite au retrait de dernière minute du groupe norvégien Telenor Mobile Communications, la vente aux enchères, qui devait se dérouler par le biais de l’Internet le 11 octobre, avait été reportée au 27 octobre. Seule société non encore implantée en Suisse, Telenor s’était retrouvée isolée après le premier retrait de One.Tel Global Wireless SA.

Selon Fulvio Caccia, ce retrait n’avait plus rien d’une surprise «du moment qu’elle n’était pas sûre de pouvoir obtenir une concession UMTS, Telenor s’est rendue compte que bâtir un quatrième réseau GSM en Suisse, alors que les trois autres opérateurs ont déjà atteint un taux de pénétration de 60 pour cent, s’avérait une entreprise trop périlleuse».

Si la bataille du GSM n’a pas eu lieu, celle de l’UMTS se déroulera bel et bien dès le 13 novembre prochain.

Mathias Froidevaux