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Le Bayern d’Hitzfeld gagne la Coupe de la Ligue des champions

Le malheureux Pellegrino tire son penalty directement dans les bras du gardien Kahn. Le Bayern est champion. Keystone

Une finale de penalties! Aux dépens du FC Valence, le Bayern Munich de l'ancien sociétaire du FC Bâle, Ottmar Hitzfeld, a remporté, à Milan, la Coupe de la Ligue des champions, aux tirs aux buts. Après un temps réglementaire et des prolongations scellés sur le score de 1 à 1.

Pour sa part, l’ex-Grasshopper du Bayern de Munich, le Brésilien Giovane Elber, a déçu à la pointe de l’attaque bavaroise. Alors que le capitaine de l’équipe de Suisse, Ciriaco Sforza, remplaçant, a finalement dû suivre toute la finale depuis le banc de touche du Bayern de Munich.

Reste que Ciriaco Sforza, en tant que sociétaire à part entière du FC Bayern Munich, est devenu le deuxième footballeur suisse à soulever le plus prestigieux trophée européen des clubs, la Coupe de la Ligue des champions. Après Stéphane Chapuisat, avec le Borussia Dortmund, en 1997.

C’est d’ailleurs la quatrième fois, après 1974, 75 et 76, que le FC Bayern Munich remporte, en cette année 2001, la Coupe de la Ligue des champions, appelée autrefois la Coupe d’Europe des clubs champions.

Le match? Il a commencé sur les chapeaux de roue. Avec, à la 2ème minute déjà, un penalty sifflé pour Valence et parfaitement transformé par le capitaine espagnol, Mendieta. Difficile en la circonstance de comprendre exactement ce qui s’est réellement passé dans les seize mètres bavarois. Sans doute un blocage illicite du ballon par les Bavarois, à la suite d’un cafouillage.

Toujours est-il que trois minutes plus tard, le Bayern de Munich hérite, à son tour, d’un penalty. En effet, le latéral français de Valence, Angloma, a renversé le stratège allemand, Effenberg, dans le carré fatidique de Valence.

C’est l’occasion rêvée pour le Bayern de très vite égaliser. Mais Scholl, pourtant fin technicien, tire sur le gardien espagnol Canizares qui, du pied, dévie le tir du Munichois.

A partir de là, Bayern Munich est obligé de faire le jeu. Il n’en a pas l’habitude. Lui qui affectionne avant tout la contre-attaque. Certes, il va dominer le milieu de terrain durant tout le reste de la première mi-temps. Mais sans toutefois se créer de réelles occasions de buts.

La seconde période a débuté de la même manière que la première. Par un troisième penalty. En effet, Elber déborde sur la gauche. Sur son centre, un défenseur bavarois touche le cuir de la main. La faute n’a pas échappé à l’arbitre. Mais cette fois-ci, le capitaine du Bayern, Effenberg, ne laisse aucune chance au portier espagnol. C’est 1 à 1.

La physionomie de la partie s’équilibre. Valence tente de reprendre l’avantage, mais en vain. Le Bayern, lui, procède alors par contres, sans trouver la faille dans la défense de Valence. Inévitablement, les prolongations se pointent à l’horizon d’un match sans véritable panache.

Mais même lors des prolongations, Valence et Bayern ne parviennent pas à se départager. Encore que les Munichois semblaient alors plus prêts de l’emporter que les Espagnols, complètement cuits physiquement. Il était donc écrit que l’épilogue de cette finale ne serait que loterie, celle des tirs aux buts.

Emmanuel Manzi

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