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Le Défi suisse s’appelle «Alinghi»

L'équipe au complet du Défi suisse pose devant "Alinghi", à Genève. Keystone

Ernesto Bertarelli, le millionnaire patron du groupe pharmaceutique Serono, a dévoilé vendredi le nom et les couleurs du Défi suisse de la prochaine Coupe de l'America: sept lettres, «Alinghi», sorties de son imagination et un look fait de rouge et de gris.

Alinghi. Voilà un nom, né il y a une dizaine d’années, qu’Ernesto Bertarelli a déjà inscrit sur plusieurs de ses voiliers. Le nom sous lequel il a gagné le traditionnel Bol d’Or du Léman. Le nom qui désigne maintenant le Défi suisse pour l’édition 2003 de la Coupe de l’America dans la baie d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. Et le nom des voiliers qui serviront aux entraînements comme aux compétitions.

Rouge et gris. La passion qui dit «la soif de vaincre», mais aussi l’esprit d’équipe qui, au bout du compte, pourrait faire la différence entre la victoire et la défaite. Et l’anthracite «pour symboliser la technologie de pointe», c’est-à-dire les recherches qui sont menées depuis des mois par des ingénieurs de haut de gamme pour rendre le voilier «le plus léger, le plus rapide et le plus résistant possible».

Le chiffre treize. Portera-t-il chance aux «alinghiens»? C’est du moins le total des nationalités recensées dans une équipe qui rassemble 85 pros, dont 26 régatiers et autant de constructeurs. L’équipage sera sous les ordres d’un skipper légendaire, le Néo-Zélandais Russel Coutts, qui aimerait bien gagner une troisième fois cette prestigieuse Coupe de l’America.

Les entraînements. Ils ont déjà commencé début mars sous l’œil et les conseils de Jean-Pierre Egger, cet athlète suisse qui jadis a fait monter le lanceur de poids Werner Günthör sur de nombreux podiums et qui, plus récemment, était le préparateur physique de l’équipe de France de basket-ball, médaillée d’argent à Sidney.

Les sponsors. Sans eux, bien évidemment, le Défi suisse n’existerait pas. Une grande banque, une entreprise en communication, un horloger et un expert en fermetures-éclairs sont à bord. Pour eux, la voile est une métaphore idéale du monde des affaires: «elle exige une combinaison parfaite de stratégie, de tactique, d’endurance, de rapidité et de maîtrise des technologies modernes».

500 jours. C’est le temps qui reste à tous les équipiers du Défi suisse pour se préparer à la Coupe Vuitton, l’épreuve qui en octobre de l’année prochaine décidera de la qualification ou non des candidats à la compétition finale.

Bon pied, bon œil. Et surtout bon vent! Car n’est-ce pas lui, après tout, le partenaire numéro un de l’aventure? La bise – vent du Nord par excellence – était en tout cas invitée au baptême d’Alinghi. Certains l’ont reniflée de bon augure.

Bernard Weissbrodt, avec Roy Probert

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