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Le nouveau Tour de Romandie est arrivé

Tony Rominger (à g.) et Marc Biver ce mercredi à Lausanne. Keystone

Dès la saison prochaine, l'épreuve romande est placée sous la direction de Marc Biver. Mercredi, une grande partie de l'édition 2002 a été levée.

L’ère Marc Biver, patron d’International Management Group – Suisse SA (IMG) a déjà débuté. Mercredi, au Musée olympique de Lausanne, les grandes étapes de l’épreuve (30 avril – 5 mai) ont été rendues publiques

Mais quelques pans de l’épreuve restent encore dans l’ombre. Comme le lieu arrivée/départ de la deuxième étape. «Il se situera dans le canton de Fribourg», assure Marc Biver.

Deux versions pour un prologue

Le Neuchâtelois se plaît à relever: «Le Tour de Romandie traversera les six cantons romands». Le premier jour, il fera même étape à Malleray-Bévillard, dans la partie francophone du canton de Berne. Quelques modifications sont intervenues dans la conception de l’épreuve appartenant à la Fondation du cyclisme romand.

Genève et les quais du Mont-Blanc ne seront plus le lieu d’arrivée privilégié comme ce fut le cas ces dernières années. La cité de Calvin abritera le départ. «Deux versions sont à l’étude», souligne Tony Rominger, directeur de l’épreuve.

«La première est d’organiser le prologue dans la Vieille-Ville sur une boucle de 3,5 kilomètres. Elle a ma préférence. La seconde consiste à tracer un parcours absolument plat de six kilomètres le long du lac», poursuit le double vainqueur du Tour de Romandie (1991 et 1995).

De Genève l’épreuve romande prendra la direction du Jura. Ensuite, de Malleray-Bévillard, elle filera en direction du canton de Fribourg. D’où elle reprendra la route pour Sierre.

La montagne, l’étape reine

Le lendemain, samedi 4 mai, ce sera le début de l’étape de montagne, dite l’étape reine. Sur les 143 kilomètres séparant la cité du soleil de Leysin, le peloton est appelé à franchir le Col des Planches (au-dessus de Martigny), la montée sur Villars et, en conclusion, celle d’Aigle à Leysin.

Egalement organisateur de la classique A Travers Lausanne, IMG avait annoncé, au lendemain de l’édition 2001, son abandon. Marc Biver avait néanmoins laissé entendre que A Travers Lausanne serait inclus dans le Tour de Romandie.

De fait, celui-ci se terminera à Lausanne. Soit un contre-la-montre de 22 kilomètres, avec départ et arrivée au stade Olympique de la Pontaise.

Or, le parcours, dans sa partie finale, empruntera le secteur le plus difficile (5 kilomètres) de A Travers Lausanne. Secteur sur lequel les coureurs seront chronométrés. Le coureur ayant établi le meilleur temps – ce ne sera pas forcément le vainqueur de l’étape – recevra un prix offert par la ville de Lausanne.

17 équipes de huit coureurs

Côté participation, les nouveaux règlements de l’Union cycliste internationale (UCI) font obligation, entre autres, d’inviter les dix premières équipes du classement UCI. Ce qui devrait assurer au Tour de Romandie (17 équipes de huit coureurs) une belle participation.

Un des soucis d’IMG est de présenter une épreuve et un parcours adaptés aux demandes et aux besoins du cyclisme professionnel. Mais également d’assurer l’impact médiatique du plus grand événement sportif de Suisse romande. Non seulement dans le pays, mais également à l’étranger.

Le maillot vert passe au jaune

Dans cette perspective, un accord est intervenu avec la Télévision suisse romande. Il doit encore être finalisé. Le contrat portera sur les quatre prochaines années.

Or, la Belgique (RTBF) a déjà annoncé qu’elle retransmettra en direct le Tour de Romandie 2002. Des contacts sont également pris avec des chaînes de télévision allemandes, françaises, espagnoles et néerlandaises.

Au plan financier, le budget 2002 est plafonné à deux millions. «Au chapitre des charges, les équipes représentent 24% et le staff d’organisation 16%», souligne Marc Biver. Au chapitre des recettes, le sponsoring assure l’essentiel avec 72%. Quant aux droits d’étapes, il assure 14% du budget.

Comme IMG l’a fait depuis qu’il a pris en charge le Tour de Suisse, il a réduit ledit droit d’étape de 20%. «Afin de permettre à de petites agglomérations de recevoir le Tour de Romandie», précise Marc Biver.

Enfin, le leader du Tour de Romandie ne sera plus revêtu du maillot vert de ses débuts (1947) mais d’un maillot jaune.

Pierre-Henri Bonvin, Lausanne

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