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Le rêve éveillé de David Aebischer

David Aebischer et son amie Alexandra, accoudés au bar de leur charmant appartement de Denver. swissinfo.ch

Cette saison - et c'est une première - quatre joueurs suisses auront eu l'occasion de se frotter aux meilleurs hockeyeurs de la planète, en évoluant dans l'une des équipes de la prestigieuse National Hockey League nord-américaine. Second gardien des Colorado Avalanches, derrière le légendaire Patrick Roy, David Aebischer a déjà disputé 17 rencontres de championnat. Pour lui, le rêve se conjugue au quotidien.

Il a cru en sa bonne étoile. Celle-ci ne l’a pas abandonné. Doublure de Patrick Roy entre les poteaux de l’Avalanche, David Aebischer réalise enfin son rêve cette saison: faire parler sa classe et son instinct face aux meilleures gâchettes de NHL.

Après trois ans passés à avaler les matches et les kilomètres dans les ligues mineures, il symbolise aujourd’hui l’abnégation et la réussite. Le joueur est bourré de talent. L’homme, lui, reste fidèle à son image: ouvert, modeste et chaleureux.

Anonyme jusqu’ici, le «Swiss guy» s’est frayé le chemin du succès outre-Atlantique. Sous nos latitudes, ce doux rêveur est aujourd’hui un héros national.

«J’ai bien sûr douté par instants. Mais je ne voulais pas revenir en Suisse en «loser». Je récolte désormais les fruits de tous les sacrifices auxquels j’ai consenti», avoue le Fribourgeois. Comme pour se justifier.

Non loin du centre d’entraînement des «Avs», dans la banlieue sud de Denver, le «rookie» habite désormais un appartement douillet qu’il partage avec son amie bernoise Alexandra, qui poursuit ses études en sciences politiques. L’Université se trouve d’ailleurs à deux pas du Pepsi Center, le magnifique complexe où évolue David les soirs de match.

Denver, la ville la plus ensoleillée des Etats-Unis, leur réussit bien. Suisses de cœur, ils s’y sentent désormais chez eux. «Je ne conçois plus ma carrière de joueur professionnel ailleurs qu’en NHL. J’espère avec l’organisation des Avalanches», confirme David Aebischer. C’est si bon de rêver.

Mathias Froidevaux, Denver

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