Les craintes émises il y un an étaient vaines, selon le PLR
(Keystone-ATS) Berne – Les craintes émises il y a un an à l’égard de l’élargissement et de la prolongation de la libre circulation des personnes avec l’UE étaient vaines, selon les libéraux-radicaux. Etude à l’appui, le parti est venu souligner que cet accord est une «pierre angulaire du succès» helvétique.
Pour le PLR, le bilatéralisme reste la «voie royale». Remettre en cause la libre-circulation, comme le fait l’UDC, pourrait déboucher sur une réduction de la croissance, une plus grande inégalité des salaires, une baisse de l’immigration qualifiée et l’effondrement de la série d’accords bilatéraux passés avec l’Union européenne.
Alors que l’Union syndicale suisse demandera «plus de punch» du coté des mesures d’accompagnement, le PLR ne voit pas de raison spécifique d’intervenir. Il n’y a pas besoin de renforcer ou d’étendre ces mesures: il faut simplement améliorer leur application, a déclaré le président du parti Fulvio Pelli.
Les libéraux-radicaux ont également relevé que les nouveaux immigrés venant de l’UE sont avant tout des employés hautement qualifiés et proches culturellement de la Suisse.
La hausse du chômage les a frappés en premier lieu. Elle est le résultat de la crise et pas de la libre-circulation, a affirmé le conseiller national bernois Johann Schneider-Amman. Selon le PLR, il n’y a pas non plus eu de dumping salarial en Suisse.
Quant à la criminalité étrangère, elle n’est pas le fait de ressortissants de pays de l’UE, a ajouté le conseiller d’Etat bernois Hans-Jürg Käser.