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Les JO de tous les espoirs pour les hockeyeurs suisses

Mathias Seger (gauche), de l'équipe suisse de Hockey, lors du 1er match d'entraînement au USA. Keystone

L'équipe suisse va mettre un terme à dix ans d'absence olympique en foulant la glace du «E Center» de Salt Lake City.

C’est vendredi soir en Utah (samedi matin, 5 h suisses) que l’équipe nationale entrera en lice, avec d’emblée un match-piège contre la France de Cristobal Huet (Lugano) et Philippe Bozon (Genève-Servette).

Mais pour la formation de Ralph Krueger, pas question de viser des médailles, encore moins un diplôme olympique dévolu aux six premiers des disciplines olympiques. «Notre but consiste à atteindre le second tour, pour pouvoir affronter les meilleurs joueurs du monde», répète Ralph Krueger.

Ouvrir les portes du paradis

Un objectif dans les cordes de l’équipe suisse. Contre la France, puis contre l’Ukraine (11 février) et la Biélorussie (13 février), les hockeyeurs à croix blanche semblent en mesure de s’imposer et de décrocher le premier rang, qui leur ouvrirait les portes du paradis: une place au second tour, avec trois nations géantes de la planète hockey.

Suivant les résultats de l’autre groupe qualificatif et le nom du second heureux élu (Slovaquie ou Allemagne), la Suisse rejoindrait alors le trio République tchèque (tenant du titre), Canada et Suède ou alors Russie, Finlande, Etats-Unis. «A ce stade, pas question de faire la fine bouche, clame Flavien Conne l’attaquant luganais. Nous prendrons ce qui nous sera proposé.»

La perspective d’affronter le joueur le plus célèbre du monde, Mario Lemieux devrait s’avérer une motivation suffisante. Comme l’espoir de se frotter à d’autres vedettes canadiennes (Eric Lindros,Theoren Fleury, Rob Blake), américaines (Chris Chelios John LeClair, Jeremy Roenick), tchèques (Jaromir Jagr, Robert Reichel), russes (Alexei Yashin, Pavel Bure), suédoises (Mats Sundin, Markus Näslund) ou finlandaises (Teemu Selänne).

David Aebischer dans les rangs

Depuis son expédition ratée aux JO d’Albertville en 1992, l’équipe suisse n’a plus eu l’occasion de participer à la grande fête olympique. Son retour a été bien préparé, sous la férule de Ralph Krueger qui a bâti une phalange à son goût, avec un bon mélange de joueurs expérimentés (Aeschlimann, Rötheli, Steinegger) et de jeunes talents (Christen, Conne, Höhener, Plüss).

Et depuis jeudi, il dispose dans ses rangs de David Aebischer. Le Fribourgeois de Colorado Avalanche vient de rejoindre Salt Lake City pour participer à une expédition riche en promesses.

Jonathan Hirsch

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