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Les syndicats exigent le financement du plan social de Swissair

Les syndicats attendent un engagement massif au profit des employés de Swissair, ici lors de la manifestation du 4 octobre à Berne. Keystone Archive

Le SIB et la FTMH ont exigé samedi le financement immédiat d'un plan social. Les 500 millions sont à verser par le groupe, l'économie et les banques.

Ce contenu a été publié le 27 octobre 2001

Les quelque 230 délégués de la FTMH et du SIB réunis samedi à Berne pour leur première assemblée commune ont adopté une résolution ferme pour mettre fin à «un des plus grand scandales de l'histoire économique suisse». En effet, la déconfiture «de ce qui fut l'un des fleurons de l'économie nationale» n'a pas laissé un centime pour financer un plan social en faveur des 9500 personnes licenciées, dont 4400 en Suisse.

Les délégués revendiquent par ailleurs avec virulence le respect de toutes les dispositions légales et notamment l'article 333 du Code des obligations, qui protège les droits des salariés en cas de changement d'entreprise. «On ne saurait tolérer que les salariés soient spoliés de leurs droits minimaux», estime l'assemblée.

Préserver un maximum d'emplois

Les syndicats demandent une réduction substantielle du temps de travail pour préserver un maximum d'emplois dans les entreprises restantes de Swissair Group et dans «New Crossair». Ils préconisent l'introduction de la semaine de quatre jours telle qu'elle est actuellement expérimentée chez l'allemande Lufthansa.

A ce titre, des contributions de l'assurance-chômage devront être allouées pour soutenir financièrement la réduction du temps de travail. Les délégués attendent de toutes les parties responsables de la «déconfiture» un engagement franc et massif au profit des personnes licenciées.

Référendum écologiste en vue

De leur côté, les Verts ont évoqué la situation lors de leur assemblée des délégués samedi à Frauenfeld. Dans la débâcle de Swissair, l'Etat ne doit engager de l'argent que pour le plan social, pas pour la future compagnie aérienne. Cette prise de position a été formulée par la conseillère nationale zurichoise Ruth Genner, nouvelle coprésidente du Parti écologiste suisse.

Elle a annoncé que les Verts zurichois lanceront un référendum si le canton verse les 300 millions de francs promis à la nouvelle Crossair. Les jeunes UDC zurichois ont déjà brandi la menace du référendum.

swissinfo avec les agences

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