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Mission suisse au Proche-Orient

Dimanche, alors que la tension était à son comble, les tanks israéliens se trouvaient près de l'église de Bethleem. Keystone

Trois parlementaires fédéraux accompagnés du conseiller d'Etat zurichois Thomas Dähler ont achevé dimanche une visite d'une semaine en Israël et dans les territoires palestiniens.

Ce contenu a été publié le 22 octobre 2001

A l'invitation des Amitiés Israël-Suisse, les conseillers nationaux Vreni Müller-Hemmi (PS), Remo Galli (PDC), Peter Kofmel (PRD), ainsi que le conseiller d'Etat zurichois Thomas Dähler, ont effectué du lundi 15 au dimanche 21 octobre un voyage d'étude en Israël, en territoire autonome palestinien et sur le plateau du Golan. Et ce alors que la tensioin est à son comble dans la région.

Tous quatre n'ont pas tari d'éloges sur les activités du Bureau de la Direction de la coopération et du développement (DDC) pour Gaza et la Cisjordanie. Ils avaient pu, au cours d'une visite à Ramallah (Cisjordanie) prendre connaissance des programmes de coopération et d'aide humanitaire auprès des populations palestiniennes.

Augmenter l'aide suisse aux Palestiniens

Ces programmes se poursuivent dans des conditions extrêmement difficiles. Cependant, Remo Galli estime que l'aide de la Suisse devrait encore s'amplifier dans les territoires palestiniens. «Il faut aussi soutenir les organisations non gouvernementales israéliennes qui oeuvrent pour le rapprochement des deux peuples», souligne-t-il.

Les politiciens suisses ont rencontré Daoud Barakat, chef du département des réfugiés de l'OLP, avant de se rendre dans un camp au nord de Ramallah. En revenant sur Jérusalem, ils ont assisté à de violents affrontements entre jeunes Palestiniens et militaires israéliens. C'était le jour de l'assassinat du ministre israélien du tourisme Rehavam Zeevi.

Situation explosive

La veille dans l'hémicycle de la Knesset, ils avaient aperçu Rehavam Zeevi. «Rien qu'en pensant qu'il a été tué, j'en tremble encore», dit Thomas Dähler. Par ailleurs, le conseiller d'Etat zurichois croit que la solution à Jérusalem - la question la plus épineuse - passe par la proposition de l'Autorité palestinienne: «Jérusalem, capitale de deux Etats, d'Israël et de la Palestine».

En revanche, le conseiller national radical Peter Kofmel, à la suite d'une visite organisée sur le plateau du Golan ( territoire syrien occupé en 1967 ) se prononce carrément «pour l'annexion du plateau du Golan par Israël». Et il en souligne la raison, à ses yeux essentielle: «à cause de sa position stratégique».

De son côté Mme Vreni Müller-Hemmi tient à mettre en valeur les efforts - «souvent ignorés des médias» - de différentes ONG, aussi bien israéliennes que palestiniennes, en faveur du dialogue et de la paix. Tous sont conscients que la situation dans la région est quasiment «explosive». Ils appellent en conséquence les Etats-Unis, les Européens, mais également la Suisse, à jouer un rôle «modérateur».

Serge Ronen

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