Les organisations d’aide au suicide cherchent un abri
La Suisse a été une destination de choix pour les étrangers à la recherche d’un suicide assisté. Mais pour les associations qui fournissent ce genre de prestation, il est de plus en plus difficile de trouver des locaux. (SRF / swissinfo.ch)
Ce contenu a été publié sur
1 minute
En Suisse, le suicide assisté actif est illégal. On ne peut donc pas abréger les souffrances d’un malade en phase terminale en lui administrant une dose létale d’un produit. En revanche, la loi suisse tolère le suicide assisté si la personne qui veut mourir prend elle-même le produit et si les gens qui l’assistent dans cette démarche n’ont aucun intérêt à cette mort.
Cela a permis la création d’organisations comme Dignitas et Exit, qui, contre payement, fournissent tous les services en lien avec un suicide assisté.
En novembre dernier, l’Allemagne a adopté un projet de loi qui autorise le suicide assisté seulement s’il est motivé par l’«altruisme», mais qui l’interdit s’il est pratiqué contre payement. Ce projet de loi interdit de fait toutes les associations proposant un service de suicide assisté en Allemagne.
Cela a conduit d’avantage d’Allemands à venir en Suisse pour mettre fin à leurs jours avec l’aide d’une organisation d’aide au suicide.
Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.
En savoir plus
Plus
Qui décide du moment de partir?
Ce contenu a été publié sur
Deux femmes expliquent pourquoi elle veulent mettre fin à leur vie en dépit du fait qu’elles ne sont pas en phase terminale. L’organisation suisse d’aide au suicide Exit souhaite apporter son aide à Claire Müller et Rösli Wendel.
L’Allemagne veut réguler le suicide assisté, la Suisse attend les retombées
Ce contenu a été publié sur
La Suisse est le seul pays où des non-résidents peuvent bénéficier de l’assistance au suicide. Parmi les étrangers qui viennent en Suisse pour y mourir, les plus nombreux sont de loin les Allemands et les Britanniques. Les deux pays se sont penchés cette année sur leur propre législation sur le suicide assisté. En septembre, le…
Le problème du suicide assisté est «très exagéré »
Ce contenu a été publié sur
«Boom du tourisme de la mort», «un Britannnique se suicide en Suisse tous les quinze jours»: ces titres récents ont ponctué une nouvelle étude sur le suicide assisté en Suisse. Les experts relativisent et soulignent les progrès des soins palliatifs. L’étude «Tourisme du suicide: une étude pilote sur le phénomène suisse»Lien externe, publiée par l’Université…
Votre abonnement n'a pas pu être enregistré. Veuillez réessayer.
Presque fini... Nous devons confirmer votre adresse e-mail. Veuillez cliquer sur le lien contenu dans l'e-mail que nous venons de vous envoyer pour achever le processus d'inscription.
Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.