Commissaire-priseur, Michael Rüegsegger a les yeux rivés sur un écran d’ordinateur. Un troupeau de vache est passé au jet, tandis qu’un autre descend d’un camion. «Je suis Michael, la journée sera longue!»
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En tant que rédactrice photo, je suis responsable de l'utilisation éditoriale de la photographie chez SWI swissinfo.ch et de nos collaborations avec les photographes. Lorsque l'occasion se présente, je prends un appareil photo et accompagne l'un de nos journalistes.
J'ai suivi une formation de photographe à Zurich et j'ai commencé à travailler comme photojournaliste en 1989. J'ai été l'un des fondateurs de l'agence photographique suisse Lookat Photos en 1990. Deux fois lauréat du World Press Award, j'ai également reçu plusieurs bourses nationales suisses. Mon travail a fait l'objet de nombreuses expositions et est représenté dans plusieurs collections.
Comme dans toute une série d’exploitations agricoles, l’un des paysan du domaine de Juchhof (propriétéLien externe de la ville de Zurich) a décidé de se reconvertir dans la culture bio dès l’année prochaine et d’abandonner l’élevage. Plus de 60 vaches laitières et le même nombre de bovins sont donc mis aux enchères.
L’enchère a lieu à l’Arena Vianco dans le village de BruneggLien externe. Il est inhabituel que tant d’animaux de la même ferme soient ainsi mis sur le marché. Des acheteurs de toute la Suisse sont attendus.
Toute la journée est consacrée à la préparation de la vente, qui a lieu le soir même. Les animaux doivent être ripolinés, régulièrement nourris et correctement étiquetés. Les jeunes paysans qui s’en occupent tentent de calmer les bêtes : «Vous pouvez ressentir le stress du transport au contact des vaches. »
Vers le soir, les paysans intéressés examinent les animaux à vendre, consultent leurs épouses et leurs collègues.
À 20 heures, Michael Rüegsegger commence la vente aux enchères. Une vache obtient un prix moyen de 3 200 francs. Au final, la vente rapporte 360 000 francs. Les animaux repartiront le lendemain avec leurs nouveaux propriétaires.
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