Vers la reconnaissance définitive de la médecine complémentaire
Les plantes ont de nombreuses vertus curatives qu'exploite la phytothérapie. Pratiquée depuis les temps les plus reculés, cette forme de médecine s'est développée dans toutes les cultures. Le millepertuis récolté ici est utilisé depuis le Moyen Age pour lutter contre les souffrances psychiques et somatiques. (Keystone/Christoph Ruckstuhl)
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Une pharmacienne pèse des herbes thérapeutiques séchées pour une tisane destinée aux femmes enceintes. (Keystone/Gaetan Bally)
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Les remèdes homéopathiques se présentent sous la forme de granules. (imagepoint)
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Au cours de leur préparation, les remèdes homéopathiques sont secoués un nombre déterminé de fois afin de dynamiser leur potentiel thérapeutique. (Keystone/Gaetan Bally)
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Préparation de remèdes homéopathique dans l'entreprise Weleda à Arlesheim. (Keystone/Gaetan Bally)
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Selon les préceptes de la médecine traditionnelle chinoise, les aiguilles utilisées en acupuncture doivent être chauffées. Les herbes thérapeutiques viennent compléter leur effet. (Keystone/Gaetan Bally)
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La médecine chinoise repose sur une vision énergétique taoïste de l'Homme et de l'Univers. L'énergie circule dans le corps le long de conduits (méridiens) parcourus de points. (ex-press)
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L'implantation d'aiguilles dans les points est indolore. (Keystone/Gaetan Bally)
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La médecine traditionnelle chinoise utilise également les ventouses. (Keystone/Gaetan Bally)
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Les choses avancent pour la médecine complémentaire. Actuellement, ses prestations ne sont remboursées par l’assurance maladie de base qu’à titre d’essai. Les autorités viennent toutefois de soumettre à consultation un projet visant à poursuivre ces remboursements, ce qui constituerait la reconnaissance définitive de ce type de médecine.
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swissinfo.ch avec les agences
Le Département fédéral de l’intérieur (DFI), en charge de la Santé, souhaite ancrer définitivement la médecine anthroposophique, la médecine traditionnelle chinoise, l’homéopathie et la phytothérapie au même niveau que la médecine classique.
L’assurance obligatoire des soins prend en charge les prestations de la médecine complémentaire depuis 2012. Mais cette solution devait être provisoire jusqu’en 2017, en attendant la preuve que ces quatre disciplines sont «efficaces, adéquates et économiques», rappelle le DFI dans un communiquéLien externe.
Or il s’avère qu’une analyse approfondie de l’efficacité de tous ces soins s’avère impossible d’ici 2017. Comme la médecine classique, où il n’est pas possible de faire à chaque fois une analyse approfondie de l’efficacité des soins, les autorités ont donc décidé que la médecine complémentaire serait soumise au principe de confiance.
Volonté populaire
Ce projet, qui devrait entrer en vigueur en mai 2017, répond à une volonté populaire. L’ancien ministre Pascal Couchepin avait suscité un tollé en excluant en 2005 la médecine anthroposophique, la médecine traditionnelle chinoise, la thérapie neurale, l’homéopathie et la phytothérapie de l’assurance maladie de base. Il mettait alors en doute le fait qu’elles remplissent les critères légaux d’efficacité, d’adéquation et d’économicité.
Réponse du peuple quatre ans plus tard: en mai 2009, les Suisses acceptaient à 67% un article constitutionnel exigeant que la Confédération et les cantons «pourvoient, dans les limites de leurs compétences respectives, à la prise en compte des médecines complémentaires».
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