Patrick Fischer a apprécié l’orgie offensive

(Keystone-ATS) L’équipe de Suisse a remporté un succès éclatant 6-1 contre la Biélorussie en finale du Challenge SIHF de Bienne. Le coach national Patrick Fischer a apprécié cette orgie offensive.

Au lendemain d’une victoire difficile arrachée contre la France (1-0), la sélection helvétique s’est montrée bien plus à l’aise face à une équipe qui d’habitude n’est jamais facile à jouer. Comment expliquer une telle différence entre les deux matches ?

« On a plus tiré et avec plus de précision, relève Patrick Fischer. Mais surtout on a créé plus de trafic devant le gardien adverse. On a aussi bénéficié du fait que le portier biélorusse n’était pas au niveau de Cristobal (Huet). »

De son côté, Vincent Praplan, qui fut l’un des meilleurs attaquants suisses sur les deux jours peinait à trouver une explication à une telle différence. « Déjà, je pense qu’on n’a pas fait un mauvais match contre la France. Nous n’étions pas assez positionnés devant le but de Huet. Mais contre les Biélorusses nous avons bien appliqué les consignes de notre entraîneur. On s’est battu contre des défenseurs robustes pour garder notre place devant la cage adverse, cela a payé, également sur le power-play », poursuit l’ailier de Kloten.

Patrick Fischer a bien apprécié le comportement de ses attaquants. « Ils ont bien protégé le palet. Ils n’ont pas hésité à s’engager physiquement. Les buts de Sciaroni et de Herzog ne sont pas particulièrement beaux. C’est des buts même laids qui correspondent au standard international. C’est le genre de but qu’on recherche sur un rebond. »