Débuts officiels du troisième parti du pays
La fusion du Parti radical suisse (PRD) et du Parti libéral suisse (PLS) est effective. Leurs délégués ont validé samedi à Berne le contrat de fusion qui donne officiellement naissance au parti «PLR. Les Libéraux-Radicaux», avec effet rétroactif au 1er janvier.
Cette étape juridique, dernière du processus de fusion entamé en 2003, a été franchie sans opposition. Le principe même de la fusion avait déjà été acceptée en octobre, lors de deux assemblées distinctes du PRD et du PLS.
Jusqu’ici président du PRD, le Tessinois Fulvio Pelli a été élu à la tête du PLR par les quelque 250 délégués présents, sans opposition et deux abstentions. Il a promis que le nouveau parti gagnera «d’abord les élections cantonales, puis celles fédérales de 2011».
Quatre vice-présidents ont aussi été nommés, dont les deux actuels vice-présidents du PRD, la député vaudoise Isabelle Moret et son homologue zurichois Ruedi Noser. L’ancien président du PLS Pierre Weiss (GE) et le président du PRD schwyzois Vincenzo Pedrazzini complètent le collège.
Sur la base des dernières élections fédérales, le nouveau parti pèse 17,7% du corps électoral et se place en troisième position des partis nationaux derrière l’Union démocratique du centre (UDC / droite nationaliste) et le Parti socialiste suisse.
Crise financière oblige, les Libéraux-Radicaux ont chamboulé le programme de leur assemblée des délégués. Au lieu d’adopter leurs mots d’ordre pour les votations de mai, ils ont discuté de la situation économique et de la place financière suisse.
Fulvio Pelli a en particulier appelé tous les partis à défendre le secret bancaire, sous pression actuellement avec les déboires d’UBS aux Etats-Unis et le prochain sommet du G20 à Londres début avril.
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