Gerhard Schroeder à Berne pour parler d’intégration européenne
Le chancelier allemand rencontre vendredi la présidente de la Confédération Ruth Dreifuss, et les conseillers fédéraux Deiss, Couchepin et Leuenberger. L'intégration de la Suisse à l'Europe est au centre de cette première visite en Suisse.
Le chancelier allemand rencontre vendredi la présidente de la Confédération Ruth Dreifuss, et les conseillers fédéraux Joseph Deiss, Pascal Couchepin et Moritz Leuenberger. Et c’est l’intégration de la Suisse à l’Europe qui doit être au centre de cette visite, la première en Suisse de Gerhard Schroeder.
Les relations de la Suisse et de l’Union européenne sont bien sûr la pièce maîtresse des entretiens de Gerhard Schroeder avec la présidente de la Confédération Ruth Dreifuss ce vendredi. Un sujet privilégié pour le chancelier. Il arrive à Berne après avoir sillonné au cours des dernières semaines les pays d’Europe de l’Est. De la Tchéchoslovaquie à l’Albanie en passant par la Pologne et la Bulgarie. Il entendait y préciser chaque fois le statut des pays visités avec l’Union européenne et les étapes prévisibles de leur rapprochement, ou de leur intégration. L’exception de la Confédération reste pour l’Allemagne de ce point de vue une anomalie.
Le chancelier qui effectue sa première visite en Suisse s’entretiendra également avec ses interlocuteurs de la situation dans les Balkans. De la mission suisse au sein du contingent allemand et de la préparation de la table ronde du Pacte de stabilité dans les Balkans qui se réunit les 18 et 19 octobre à Genève.
Les relations bilatérales entre les deux pays, enfin, figurent en bonne place au menu. L’Allemagne reste le débouché naturel des produits suisses. Le Land de Bad Wurtemberg absorbe à lui seul pratiquement autant de produits suisses que les Etats-Unis. Mais Gerhard Schroeder n’a pas cette image d’ami de la Suisse qu’avait su se construire son prédécesseur Helmut Kohl, qui visita Berne, officiellement en 1993 pour la dernière fois.
Le chancelier participera vendredi matin à Bâle, au forum avenir Prognos 1999. Il y prononcera un discours sur la politique et le management. Un passage obligé pour nouer les contacts avec les milieux économiques helvétiques.
Michel Verrier
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