Le Premier ministre géorgien Nika Gilauri a été reçu mardi à Berne par la présidente de la Confédération Doris Leuthard. A cette occasion, une convention contre la double imposition a été signée entre les deux pays.
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Devant la presse, la présidente de la Confédération s’est félicitée de cette nouvelle convention contre la double imposition (CDI), qui «contribue au bon développement des relations économiques entre la Suisse et la Géorgie». Cette CDI a été conclue dans le but d’ouvrir de nouveaux marchés et de créer des conditions propices aux investissements à l’avenir.
«Berne et Tbilissi ont intensifié leurs relations bilatérales depuis 2009», a souligné Doris Leuthard. Elle a rappelé que, depuis la fin de la guerre éclair en août 2008 entre la Géorgie et la Russie, qui s’est achevée par la défaite de Tbilissi et l’indépendance auto-proclamée de ses provinces d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, la Suisse représente les intérêts russes à Tbilissi et géorgiens à Moscou. La Suisse fournit également un lieu de rencontre neutre aux parties, Genève, afin de tenter de régler les questions humanitaires et sécuritaires.
«La Géorgie est un lieu de transit stratégique en matière de ressources énergétiques en provenance d’Azerbaïdjan et d’Asie centrale», a relevé la présidente de la Confédération. Le projet de gazoduc transadriatique (TAP), un nouveau couloir d’approvisionnement en gaz naturel de l’Iran vers l’Europe, suscite l’intérêt d’investisseurs suisses, a-t-elle assuré.
De son côté, le chef du gouvernement géorgien a souligné «le grand potentiel» qu’offre son pays aux entreprises suisses. Un accord de protection des investissements doit également être signé prochainement entre la Suisse et la Géorgie, a indiqué Doris Leuthard. Lors de sa visite dans la capitale fédérale, Nika Gilauri s’est également entretenu avec la cheffe de la diplomatie Micheline Calmy-Rey au cours d’un déjeuner de travail.
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